quel est le pays le plus malhonnête au monde

Selonune étude, les Marocains seraient le peuple le plus malhonnête au monde. Mugiwara Luffy. 9:21. Selon une étude scientifique l'homme le plus beau du monde serait Robert Pattinson. Touche pas à mon poste. 0:50. Les bébés britanniques sont ceux qui pleurent le plus dans le monde, selon une étude . Jeanmarcmorandini.com. 1:01. Voici le métier le plus chiant 8- L'accueil de la cygogne. Anke Hsu Directrice Générale de FTI Voyages. "Les Alsaciens. J’habite en Alsace depuis 5 ans et je n'ai eu que de bonnes expériences !" Cest important de soutenir cette manifestation au niveau européen parce que la privatisation du rail, par exemple, et les attaques sur les conditions des travailleurs sont des décisions prises avant tout au niveau européen. Cela concerne donc tous les travailleurs européens. C’est là que nous devons nous battre. Ca nous concerne donc directement, nous, les cheminots belges, LaFrance - Topic Quel est le PAYS le plus MALAISANT au monde ? La Malaisie du 21-07-2019 19:31:13 sur les forums de Malaisie Eneffet, d’après une étude menée par l’université de Nottingham et récemment publié dans l’hebdomadaire scientifique Nature, le peuple marocain serait le peuple le plus malhonnête au monde D’après cette étude, le Maroc est talonné par les Tanzaniens, les Kényans et les Chinois.. Pour effectuer cette analyse, les chercheurs scientifiques ont nonton my girlfriend is alien season 2 sub indo. Emmanuel Todd ”L'Etat ne peut pas être incarné par un enfant… or Emmanuel Macron est désormais perçu comme un gamin par les Français”Au-delà de tous les problèmes économiques, sociaux, politiques, européens, qui vont se poser dans l'année 2019, qui s'annonce terrible, Emmanuel Macron va être confronté à un problème de légitimité absolument nouveau. Max Weber avait utilisé le concept de pouvoir charismatique ; un individu, un chef, qui fascine d'une façon subliminale et irrationnelle mais qui n'est pas forcément un dictateur dangereux. Et il me semble qu'Emmanuel Macron va enrichir nos typologies du concept de président anti-charismatique. Je m'explique. Il faut reprendre la séquence. Il y a eu un élément charismatique lors de l'élection de Macron, qui fascinait les classes moyennes supérieures. J'ai vu cela autour de moi. Il parlait avec un air un peu halluciné, d'une façon que je percevais comme absolument inintéressante, mais qui, dans le milieu plutôt macroniste dans lequel je vis, transportait les gens. Il était perçu comme jeune et supérieurement intelligent. Je crois que la question de son intelligence supérieure est réglée pour tout le monde, il a quand même produit une crise sociale d'une ampleur sans précédent en France. Mais il reste jeune. Et, de fait, lorsqu'on entend les gens parler de lui, les manifestants ou même les journalistes, il est clair qu’il a maintenant pour nous tous Français une image d'enfant. "C'est un gamin" "C'est un gamin mal élevé, vicieux". L'exemple le plus étonnant que j'ai vu a été Vanessa Schneider, dans une émission de télévision, qui disait en gros qu'il faisait semblant d'avoir l'air d'un enfant, c’est-à-dire qu'elle-même le percevait comme un enfant mais voulait toujours adhérer au mythe d'Emmanuel Macron bon comédien et dans la maîtrise des la possibilité théorique d’une incarnation stable de l’État par un enfant n'existe pas. Dans la fonction dirigeante, il y a la fonction paternelle, cela est d'une banalité qui n'a pas attendu Freud et la psychanalyse. Le Roi, le président, le chef, doit être un père. Et aujourd’hui, nous sommes dans une situation inversée structurellement où le chef est un enfant et où il n'est pas impossible que, symétriquement, les Gilets Jaunes représentent une forme de père collectif. Parce ce que ce qui est était très frappant, sur ces ronds-points, c'était l'âge des gens. Ils étaient occupés, entre autres, par des gens à cheveux blancs, des retraités, de pères au sens générique du terme. Un pays ne peut pas vivre avec une contestation qui représente une image paternelle et un leader qui représente une image d'enfant. C'est un élément nouveau d'instabilité psycho-politique, métaphysique même, avec lequel il va falloir que l'une des raisons de l'approbation générale des revendications des Gilets Jaunes par la population correspond à ce modèle d'une autorité inversée. Si les Gilets jaunes sont le père, alors il est normal qu'ils représentent, eux, un pouvoir charismatique collectif et qu'ils soient soutenus par 70-75% de l'opinion. Ils sont la légitimité. Le modèle interprétatif marche ici très bien. Il expliquerait également la tolérance à la violence, qui était plus surprenante. Il s’agirait d’une forme symbolique de fessée politique. Plus simplement nous vivons une forme nouvelle de vacance du pouvoir qui a toutes sortes d'applications. Nous étions sur l'autorité implicite des Gilets Jaunes, mais il y a aussi la question du contrôle réel de l'appareil d'État par Emmanuel Macron. On ne sait pas quel est son niveau de contrôle des forces de police, dont les leaders syndicaux viennent de nous annoncer l’acte I de leurs revendications matérielles, au lendemain de l’acte V des Gilets Jaunes. Nous retombons sur l'idée que l'autorité ne peut pas être incarnée par un enfant, qui, depuis ses agressions verbales contre de gens ordinaires sur le terrain, depuis l'affaire Benalla, s'est également forgé l’image d'un enfant politique européenne est typiquement immature. Emmanuel Macron, par ses réformes radicales, voulait que les Français se comportent comme des enfants sages, et que les Allemands lui donnent un bon point. La politique d'Emmanuel Macron est d'un bout à l'autre complètement enfantine. Le débat actuel auquel nous assistons concernant la résistance de Bercy renforce cette image d'un président enfant. Un président adulte aurait déjà décimé billet du 15 Octobre 2018 Emmanuel Todd Emmanuel Macron est un "nain intellectuel", un "puceau de la pensée" Un "puceau de la pensée" élu dans "une hallucination collective" le macronisme selon Emmanuel Todd. Thibault Le Texier 19 mars 2020 17h55 Merci pour ce texte. On pourrait lui ajouter, pour bien donner à voir le cynisme obscène de ces connards qui nous gouvernent, les quelques faits suivants liste très incomplète 06/03 Macron "Il ne faut pas, sauf pour les populations fragiles, modifier les habitudes de sortie" 07/03 Macron incite les Français à aller au théâtre 09/03 Macron se balade sur les Champs 10/03 Macron affirme que l’hôpital est préparé 11/03 Ndiaye critique le confinement italien 12/03 Veran incite à envoyer les enfants à l’école 12/03 Avis du Conseil scientifique COVID-19 parmi les "Mesures de protection à l’échelle individuelle" "Renforcement des mesures barrières pour se protéger soi-même et protéger les autres, en s’assurant de la disponibilité des moyens type gels hydro-alcooliques et masques chirurgicaux pour les populations" 15/03 Veran "Portez un masque uniquement sur recommandation médicale. Sauvez des vies, restez chez vous." Twitter 15/03 Les élections sont maintenues. 17/03 Ndiaye "Les Français ne pourront pas acheter de masque dans les pharmacies, car ce n’est pas nécessaire si l’on n’est pas malade" BFMTV 18/03 Un journaliste "Est-ce que c’est dangereux d’aller travailler dans des entreprises de plus de mille salariés ?" Réponse de M. Penicaud "Non" LCI 18/03 Bruno Le Maire "J’invite tous les salariés des entreprises qui sont encore ouvertes à se rendre sur leur lieu de travail" BFMTV À suivre, malheureusement. lionel goutelle 19 mars 2020 18h49 un témoignage qui permettra de raisonner à fortiori... ironie du sort, avant de lire Frédéric, je venais d’écrire ce témoignage pour Ruffin et son blog mais il recevra bien pire, c’est certain..... Générosité dans les mots, cynisme dans la pratique. . Bonjour. Je suis instit dans une école marseillaise. N’ayant pas d’enfants sous mon toi mais une maman de 94 ans pratiquement aveugle et isolée et confinée chez elle, je n’ai pas le droit sinon en faisant jouer un droit de retrait ? Mais on sait nous culpabiliser moralement pour nous faire passer pour des salauds si on en fait usage de ne pas assurer une garderie pour les enfants des gens de la santé. Et bientôt peut être pour d’autres catégories. Car la générosité de nos autorités qui prennent bien soin de parler par vidéo conférence de chez eux, c’est à dire contrairement à nous protégés est sans borne. Ce besoin de solidarité je le comprends, je l’approuve, et je veux bien y participer. A condition bien sûr comme tous les salariés, du privé ou du public d’ailleurs, mis dans l’obligation de travailler dans des conditions risquées que notre institution se soucie à minima vivable de notre sécurité. Or ce n’est pas du tout le cas. Et ce d’autant plus, que mon école par exemple a été utilisée pour les élections et le matériel pas encore évacué. Nous n’avons reçus ni masques sans parler de leur valeur protectrice Dieu merci, nous avons trouvé un lot de vieux masques, mais à la durée de vie très courte ni gants, ni gel protecteur pour les mains. Et ne parlons même pas de la désinfection des batiments. Or nous avons à faire à un public les enfants qui ont d’énormes chances d’être des transmetteurs sains du virus et d’autant plus que leurs parents peuvent être des soignants eux-aussi non protégés parfois !! . Bref, on nous a envoyé au feu de loin et en sachant qu’il y avait un risque élevé que nous soyons contaminés le recteur de l’académie Aix Marseille a reconnu dans un interview télévisé qu’il s’attendait à ce que des enseignants meurent...rire très jaune. La générosité proclamée est très facile quand c’est les autres qu’on envoie au feu à l’image des liquidateurs » de Tchernobyl. On nous a bien envoyé au feu en connaissance de cause. Si on n’a pas peur d’appeler un chat un chat, il y a bien eu mise en danger de la vie d’autrui en connaissance de cause ». Et je ne comprends pas qu’une population plus exposée que d’autres n’est pas fait l’objet d’une obligation de protections minimales de la part de notre hiérarchie qui prend bien soin d’afficher un engagement risqué qui n’est pas le sien, mais le notre, nous ceux d’en bas ». Bourdieu disait que c’est la petite noblesse qui a fait la révolution française contre la grande noblesse. Aujourd’hui, la grande noblesse d’état envoie la petite noblesse facteurs, infirmières, instits, policiers de base... au feu pour sa propagande à elle. Elle devrait relire l’histoire.... En attendant, j’espère que je me fais des idées sur mon état de santé bizarre. Mais il paraît que pour consulter il faut être franchement atteint......puisqu’on manque de personnel, de lit...... Rage..... parra françois 19 mars 2020 19h02 Effectivement l’emploi du mot "connards" est une indulgence. Les "aristocrottes " au pouvoir, le verbe haut se sont ridiculisés, empêtrés dans leurs déclarations à géométrie si variable que l’on peut les qualifier de déclarations girouettes. Ils auraient pu au moins avoir la décence d’éviter de nous sermonner après nous avoir invités à exercer le rituel du culte qui leur est dédié, le vote sacré. On s’est aussi permis de faire un brin d’humour "se saluer en se tamponnant le pied. Et si nous lancions aux prochaines élections, une nouvelle manière de saluer " les connards" en appliquant avec vigueur un de nos pieds sur leur fondement. Pascal 19 mars 2020 19h41 Jean-Eudes Maille 19 mars 2020 20h34 Commentaire rapide, d’un lecteur et amateur de Lordon et de sa prose fleurie, pour rappeler ceci, que les connards ca se fabrique, il y en aura toujours et pas des plus idiots. Aussi, par delà l’hystrionisme inconséquent et le vide sidéral du Cabot qui nous sert de chef de l’état, la question centrale reste Institutionnelle. Avec un grand I. L’Institution comme mode d’organisation collective, celle qui a occupé la vie intellectuelle et professionnelle du regretté Jean Oury. Notre organisation institutionnelle est très très malade. Et le fonctionnement vertical, pyramidal de pans entiers de notre société est une fabrique à connard. Hirsh, Buzyn, les directions des agences régionnales de santé, les directions hospitalières , les cadres de santé, les patrons, sont aveugléments soumis à cette maladie institutionnelle... qui est en soi un totalitarisme. C’est dans cette optique que, je crois, il faut tout réinventer.. Le socialisme ou le communisme que je pourrais revendiquer sans honte, l’intelligence elle-même ne sont pas immunisées contre ce fléau. Vous y faites parfois allusion.. on s’y mets ? amicalement Bruno Hubacher 19 mars 2020 20h40 Martin Hirsch, ancien président d’Emmaüs France Batinova Julia 19 mars 2020 20h59 M. Lordon,vous êtes Karl Krauss de notre époque ! Merci. Marcus 19 mars 2020 21h26 Merci pour ce récap de la séquence trumpienne du gvt face à la crise. Annie Martin 19 mars 2020 22h11 Merci pour ce texte dans lequel je trouve exprimée ma propre révolte. François 19 mars 2020 22h19 Facile de critiquer le passé quand on connait le present François Lavergne 19 mars 2020 22h40 Merci pour cet article, traversons la crise, ensuite nous réglerons les comptes, les gilets jaunes, les eborgnes, les mutilés, les chômeurs, les étudiants, les cheminots, les égoutiers, les soignants, les paysans, les lycéens, et tous ceux qui en ont en marre d’être pris pour des connards. F. P. 20 mars 2020 00h17 ... à ceci près qu’aucun système de soins n’est en mesure de faire face à une pandémie, ou faire front, par définition du mot de pandémie. Cela dit, celle-ci survient en effet dans un contexte plus que dégradé. Mais la responsabilité en incombe, ainsi d’ailleurs que vous le dites, à plus d’une décennie d’affaiblissement délibéré des services publics, dont les services de santé. Louer aujourd’hui, comme le font nos gouvernants, ceux qu’hier ils méprisaient, les élever au rang de héros quand il n’était question que des premiers-de-cordée ou, symétriquement, des gens-de-rien, est bien sûr indécent, pour ne pas dire obscène. J’y vois aussi, peut-être à tort, un désarroi, celui de ne plus savoir tout à coup que penser. C’est très net chez les LREM privés d’éléments-de-langage, qu’ont-ils à dire ? Rien, ils ne savent plus, eux qui n’ont jamais fait que répéter ce qu’il leur était enjoint de dire, les communicants ne communiquant plus. Le PR a dit lors de sa deuxième allocution à la Nation, lundi, que toutes les conséquences seront tirées de l’événement. Qu’il le veuille ou non, elles le seront, elles ne pourront pas ne pas l’être personne n’oubliera rien, l’événement étant trop grave. Où ça ira ? C’est-à-dire jusqu’où ? C’est une question, déjà posée, par vous en 2008 je me souviens avoir brièvement échangé avec vous à ce moment-là. Pour ma part, je ne l’entends avec aucun des accents de triomphe qui étaient les vôtres dans votre précédent papier sur ce même sujet je ne dirais pas de l’événement qu’il me donne raison. Et non parce qu’il me donnerait tort, mais parce que la question n’est plus tout à fait là, me semble-t-il. Fred 20 mars 2020 00h39 Eh bien il semble aux déclarations récentes de Pénicaud concernant les "défaitistes" du BTP syndicats patronaux quand même, qui n’imaginent pas leurs salariés travailler sur des chantiers avec un masque chirurgical que si, le gouvernement joue l’immunité de groupe, et tant pis si ça va encore plus déborder nos hôpitaux et nous, personnel médical et para-médical qui allons finir par en crever aussi - avec des masques FFP1 et sans lunettes ça ne serait pas étonnant, en excluant les suicides. Des dizaines de milliers de vies sacrifiées en toute connaissance de cause, donc, les modèles ayant été présentés. On a du mal à réaliser tellement les gens sont déjà à bout. Tout ça au nom de la croissance, pour "jouer le jeu". Pour une petite touche insolite, l’anecdote qui va bien, on m’a rapporté de première main que dans un Ehpad privé à but lucratif de la région parisienne, les surblouses sont partagées entre professionnelles, l’une la passe à l’autre, économies obligent... je suis pas certain qu’ils gardent leurs résidents/clients longtemps à ce petit "jeu". Du coup je pense que "criminels" au sens littéral est plus adapté. Poulenc 20 mars 2020 00h58 Et merci à tous les journalistes, les penseurs,les philosophes, les politiques ect.. qui n’ont pas relayé l’appel des soignants du comité inter hôpital " Aidez nous, n’allez pas voter" SENECAT CLOVIS 20 mars 2020 01h21 Entièrement d’accord comme d’hab’. Juste une remarque par contre les contradictions Matin / Soir Blanquer/ Macron et Sybeth Ndiaye / Philippe en revanche sont logique dans le cadre d’une communication visant à faire prendre conscience à la population de l’effet catastrophique de la courbe exponentielle du nombre de cas sous-estimé au demeurant car peu de tests effectués, les gens se disant ainsi "Ah bas si ils ont changé radicalement d’avis en 12H de temps c’est qu’ils ont des chiffres ou des éléments très grave depuis... Donc ça c’est logique en revanche pas de masques protecteur pour les médecin généraliste en campagne comme mon père c’est glaçant et la téléconsultation c’est bien gentil mais les personnes âgées en Saône-et-Loire comment te dire ça va pas être évident, ils savent déjà pas envoyer un e-mail ! Aucune infos en plus ! A Strasbourg au CHU c’est 24H/24 pour mon cousin avec des services entiers entièrement dédiés sans compter que tu as quand même les autres patients habituels également. De plus une pandémie de type grippale était prévisible c’est dans les tuyaux ça revient de manière cyclique 1918, 1957, 1968, 2020, etc... Donc il eu fallut un stock de masque FFP2on se moquait de Roselyne.... Par ailleurs ouais bordel 1 an de grève manif’ avec les hospitaliers fallait qu’on fasse quoi pour alerter les gars qu’on s’immole devant le parlement ! On parle des lits et ventilateurs en Réa mais c’est aussi du personnel formé là ça se bricole pas en quinze jours merde ! Stéphanie 20 mars 2020 08h02 Merci. le robot internet est un connard il veut un texte d’au moins mots donc le voilà rolande reinard 20 mars 2020 08h19 Bonjour, Pour la citation de Macron du 11 mars vous pourriez quand même préciser qu’il s’agit d’une allocution à l’occasion d’un hommage aux victimes du terrorisme lorsque des gens se sont faits tuer par d’autres personnes parce qu’ils étaient à des terrasses de café. Il faisait référence à la défense des libertés, d’un mode de vie et des droits de l’homme de façon générale, il n’encourageait spécifiquement pas les gens à aller au café dans le contexte d’alors. Ca n’a rien à voir Fred 20 mars 2020 08h29 Ce n’est pas une boutade » Dans la séquence vidéo, le journaliste commence par "CE N"EST PAS UNE BOUTADE" avant d’enchaîner sur "Philippe Poutou représente un parti dont le slogan a été longtemps NOS VIES VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS. Et je trouve que ce que vivons en ce moment c’est la mise en œuvre de ce principe"... Merci pour l’article, ça fait du bien de vous lire ! John MITCHELL 20 mars 2020 09h55 Merci beaucoup pour cette article. Yours John Gilles Sébastien 20 mars 2020 10h14 La carte et le territoire Bonjour Frédéric, Bonjour à tous, Pour abonder dans le sens de l’adoption jusque tard de l’adoption non formulée de la stratégie de l’immunité collective, je livre mon témoignage d’enseignant alsacien à Colmar, après la déferlante covid liée au rassemblement mulhousien évangélique. Lundi 2 mars, l’information de 7 cas avérés à ce rassemblement est délivrée par les autorités nationales. Le mardi 3 mars, on recense au moins 3 professeurs et 2 élèves présents à ce rassemblement. L’un des professeurs, fait cours tout le lundi, sa femme, son beau-frère, sa mère, tous les 3 présents aussi au rassemblement, sont déjà cloués au lit avec tous les symptômes. Le mardi 3 mars, ce professeur, malade, joint le 15 et son médecin qui lui diagnostiquent le covid mais sans faire le test car "on a pas les moyens". Mardi 2 mars, un élève présent au rassemblement, est conduit devant la Proviseure qui l’invite à rester chez lui. Elle reçoit des remontrances de sa hiérarchie car à ce stade, sans symptôme avéré, on continue sa vie normale avec les gestes barrières. L’autre élève poursuivra donc tranquillement sa semaine de cours, comme les professeurs asymptomatiques... Vendredi 6 mars, devant l’explosion des cas, le Préfet annonce en début d’après-midi en conférence de presse, que tous les établissements haut-rhinois fréquentés par des participants au rassemblement seront fermés dès lundi, selon une liste publiée dans les prochaines heures. Vers 17h, publication de ladite liste seuls les lycées de Mulhouse et environ seront fermés. Ben voyons, le covid ne prend pas le train, c’est bien connu. Je précise que nous sommes un lycée pro et techno à recrutement géographique large. La fermeture sera décidée dans la soirée par E. Philippe. Localement, des témoignages sont relayés quant à la teneur des réunions qui se sont tenues entre les responsables locaux Préfet, ARS, etc. dans une semaines décisive. La priorité était de "préserver la vie économique et sociale". Rappelez vous les propos d’E. Macron, "les mesures strictes ne sont pas tenables dans la durée". La France agile je vous dis. Réponse ciblée au cas par cas on va faire. Aujourd’hui, vendredi 20 mars, je termine un covid que j’ai moi aussi contracté, heureusement avec des symptômes bénins. Sans info sur l’ensemble, je sais déjà que deux de mes élèves, et une collègue sont aussi atteints. Un copain médecin réanimateur à Colmar m’a dit avoir refusé 10 hospitalisations mercredi 18 mars. En réunion ce jour là, l’équipe a décidé de ne plus prendre de patient de 80 ans, en remplacement du critère de l’âge physiologique qui prévalait les jours précédents. Tout ce tableau, local et national, dessine un territoire dont je ne sais pas si elle forgera la carte que les français se feront du cours des événements. La guerre je vous dis. 6 fois prononcée pour déclencher l’effet de souffle sur la flamme de la polémique. Et regardez on a fait mieux que ces irresponsables Trump et Jonhson... Alors, comment faire pour que dans les prochains mois les français se représentent les choses telles qu’elles sont, pour que la carte décrive vraiment le territoire ? lionel goutelle 20 mars 2020 10h40 doc la rhétorique des destructeurs de l’état social voici la lettre adressée par le recteur de l’académie d’Aix Marseille aux enseignants pour qu’ils aillent sans protections garder une population à haut risque de transmission du virus. Ce même recteur a reconnu dans une interview télévisée sur FR3 régionale "qu’il allait y avoir des morts chez les professeurs c’est une évidence". Il promet une "gratification" à venir sans doute la plaque mortuaire "la patrie reconnaissante" et il célèbre à distance le courage de ces serviteurs de l’état que lui et ses copains Macronistes ont détruit avec ampleur et persévérance...... Mesdames, Messieurs, Chers personnels, Nous prenons tous la mesure de la crise sanitaire que nous vivons. La priorité absolue est de freiner la propagation de l’épidémie afin que les personnels de santé puissent prendre en charge les malades dans les meilleures conditions possibles. Le Président de la République s’est donc adressé à nouveau à la Nation et nous a demandé de limiter au strict nécessaire nos déplacements et nos contacts aux autres. Un décret du 16 mars 2020 portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus covid-19 a été signé en ce sens et en précise les contours. Je vous demande donc en tout premier lieu de respecter strictement ces consignes. Il a aussi rappelé l’immense travail qu’ont accompli et devront encore accomplir les personnels soignants qui vont être très fortement mobilisés. Pour leur permettre d’assurer leur mission de la façon la plus sereine possible, des mesures ont été décidées quant à leur transport, leur hébergement et la garde de leurs enfants. En effet, dès la semaine dernière, a été annoncé que les enfants de ces personnels seraient accueillis dans les établissements scolaires. Je remercie très sincèrement celles et ceux qui se sont déjà portés volontaires pour assurer la prise en charge des enfants des personnels soignants et qui sont aujourd’hui encore dans nos écoles et établissements scolaires pour leur permettre de prendre en charge nos malades. Je remercie également tous les autres personnels qui assurent la continuité du service public d’éducation sous quelque forme que ce soit. Nous devons nous inscrire dans la durée et nous aurons besoin de toutes les forces vives en capacité de travailler. Ainsi, afin de pouvoir assurer cet accueil qui pourra être, selon les modalités, une garderie et si possible, un temps scolaire durant tout le temps nécessaire, il est indispensable qu’un vivier de personnels volontaires puisse être d’ores et déjà constitué en complément de ce qui a déjà pu être fait. J’appelle aujourd’hui tous les personnels qui souhaitent se porter volontaire pour concourir à l’accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire à se manifester, auprès de leur directeur académique tant pour les personnels du 1er degré, que pour ceux du 2nd degré selon la procédure ci-dessous. Est-il à préciser que les heures ainsi consacrées seront gratifiées. L’impérieuse nécessité pour la société toute entière de disposer de sa capacité maximale à assurer les soins qui nous sont et seront indispensables, justifie cet appel à l’engagement, à la solidarité, et à la fraternité humaine auxquels nous sommes tous attachés. Les personnels de l’éducation nationale portent au quotidien les valeurs de l’engagement et de la citoyenneté au regard des missions qu’ils ont choisi d’exercer au service des enfants de notre nation. Je sais que je peux compter sur la responsabilité individuelle et collective de tous les personnels et vous remercie sincèrement pour votre engagement au service de l’intérêt général. Je compte sur chacun et chacune d’entre vous. Je souhaite enfin vous demander de prendre soin de vous, de vos proches et dans cette période si particulière je sais pouvoir compter sur votre solidarité dans toutes les situations qui pourraient se présenter. Bien à vous, Bernard BEIGNIER luc 20 mars 2020 10h47 Les connards qui gouvernent le Venezuela Selon l’AFP, le Fonds monétaire international FMI a rejeté mardi une demande d’aide de 5 milliards de dollars réclamée par le président du Venezuela Nicolas Maduro afin de lutter contre l’épidémie de nouveau coronavirus dans son pays. Avec la crise que traverse le pays aux plus grandes réserves de pétrole au monde, le système de santé est à genoux. Les hôpitaux sont vétustes, mal équipés et parfois insalubres. Le système de santé n’est absolument pas capable de faire face » en temps normal, a récemment dit à l’Agence France-presse AFP l’ancien ministre de la santé, José Felix Oletta. Serfati claude 20 mars 2020 10h47 Excellent. L’état d’urgence sanitaire vise d’abord pas seulement à dissuader massivement les salariés qui travaillent encore y compris bientôt ceux qui assurent les soins d’exiger une protection sanitaire au travail et ainsi de mettre "leur vie avant les profits des autres’. La France dispose de fortes ’compétences’ dans les technologies militaires. Les ventes d’armes prospèrent. Mais son industrie n’est plus capable de produire des biens de première nécessité dont ceux de protection sanitaire gants, gels, masques. Résultat d’une mise en œuvre généralisée depuis des années de la prescription d’ "entreprises sans usines" appliquée par Tchuruk polytechnicien à Alcatel dont il a accéléré la liquidation . Depuis des décennies, polarisation de l’industrie manufacturière mais aussi de la recherche-développement sur la production d’armes, nucléaire et aéronautique et théorème de Tchuruk "en France, on n’a pas d’usines, mais on a des idées ». L’armée est plus que jamais ’là’. . caroline gautier 20 mars 2020 11h00 C’est toujours un plaisir de lire Frederic Lordon. Mais pr aller un peu plus loin ds la contestation, je pense que les gouvernements liberaux que nous avons mis au pouvoir - parce qu’ils representent des valeurs qui quoi qu’on en pense sont celles d’une société livree à la consommatin de masse - vouent un culte sans reserve à la science, et plus encore à la medecine moderne. Parce que le liberalisme ne supporte pas la fragilité inherente à l’humain, et qu’il tente de nier à tout prix ce qui ns affecte tous notre condition de simple mortel. Le liberalisame, le systeme et les gens qui le porte, nie la mort, la vieilesse, autant que la banqueroute ecologique. Alors face au risque létal d’une pandemie qui regulerait la population des hominidés, evenement finalement tres banal à l’echelle de l’humanité, le liberalisme brandit une arme, sa seule arme, soit disant capable d’eradiquer la maladie, et peut etre la mort. Trouver un vaccin, voilà ce qui nous sauverait, et voilà ce qui justifie les mesures de confinement. Un vaccin, des solutions medicales à la mort et à la maladie, voilà ce qu’on attend. Et pour ce grâle, nous sommes prets à sacrifier la vie sociale, l’equilibre psychologique, voire meme l’equilibre economique. Docteurs, soignants, heros modernes, sauvez nous de l’ineluctable ! Sacrifiez vous, nous paieront la note nous nationalisreons les entreprises pour nationaliser les pertes et les dettes... ! Mais le jeu en vaut il la chandelle ? Et la medecine reussira t elle à nous sauver, à sauver le liberalisme ? J’en doute. Bref... penser, reflechir, c’est tout ce qui nous reste pour sauvegarder ce qui fait de nous des humains. Bien à vous, Caroline BA 20 mars 2020 11h27 Vendredi 20 mars 2020 Rachat d’actions le scandale financier qui couve aux États-Unis. American Airlines, United Airlines et Delta Air Lines ont ainsi estimé que l’industrie avait besoin de 25 milliards de dollars de subventions et de 25 milliards de dollars de prêts et allègements fiscaux pour survivre. Elles réclament aussi un allègement des charges jusqu’à au moins fin 2021, qui pourrait s’élever à des dizaines de milliards de dollars. Dès lors, certaines voix s’élèvent dans les rangs des parlementaires américains pour souligner le comportement irresponsable des dirigeants de ces compagnies. Les quatre plus grosses compagnies Delta, American, Southwest et United ont collectivement dépensé 39 milliards de dollars pour racheter leurs propres actions lors des cinq dernières années, selon S&P Dow Jones Indices, une société américaine qui fournit des données financières. Ces opérations ont été réalisées à partir de leur trésorerie, celle qui manque cruellement aujourd’hui. “Nous avons dit au Congrès que tout financement destiné à l’industrie aéronautique devait être assorti de règles strictes", a déclaré Sara Nelson, présidente de l’Association of Flight Attendants, un syndicat de personnels navigants. “Il n’y aura pas d’argent public pour les bonus du P-DG, les rachats d’actions ou les dividendes”, a-t-elle précisé. ang 20 mars 2020 11h56 Rollande Reinar Quand un président dit aux gens de circuler en pleine épidémie, quel que soit le motif, c’est une connerie sans nom et cela a tout à voir avec le propos. Thomas 20 mars 2020 13h10 Ha, la Conologie une science nouvelle qui devrait s’ériger ou s’auto-ériger comme discipline universitaire en fait c’est l’application de la stratégie d’Esther Duflo aux pratiques gouvernementales "Tirer des expériences sociétales aux résultats désastreux quelques lignes directrices qui évitent de les répéter". Quelques questions, pour la route Pourquoi la Corée du Sud a-t-elle été capable de dépister par PCR tous les passants en 7 minutes dans des "checkpoints" et ne confiner que les positifs ? résultat dispositif de réduction de la flambée la plus efficace au monde, selon Johns Hopkins U Pourquoi faut il des mois pour créer un test de détection des anticorps anti-SRAS-Cov2 ? Pourquoi ne pas utiliser le plasma des personnes guéries sans essai clinique c’est de la transfusion quand on sait que la protection contre ces types de virus est humorale ? Thomas, Epidémiologiste atterré AnnieS 20 mars 2020 13h11 Communiqué de presse de la CGT Le Président de la République et l’ensemble de son gouvernement déclarent "nous sommes en guerre", et profitant ainsi de la panique de la population concernant l’épidémie du coronavirus, le gouvernement met en place une loi état d’urgence sanitaire » donnant les pleins pouvoirs aux entreprises, exhortant les français à aller travailler, tout en leur reprochant d’avoir un comportement irresponsable en ne respectant pas le confinement ! Nous ne devons pas risquer nos vies à bosser. La priorité c’est notre santé et non leurs profits ! Nous devons exiger l’urgence de protéger la santé de chacune et chacun et d’arrêter immédiatement, par tous les moyens, toutes les activités non essentielles. Vous trouverez ci-joint, le dernier communiqué de la Confédération ainsi que des fiches pratiques élaborées par le DLAJ CGT Droits, Libertés et Action Juridique La santé des citoyens et du monde du travail d’abord ! La crise sanitaire extrêmement grave que traverse le monde et, notamment, notre pays amène à prendre des mesures indiscutables pour protéger la santé des citoyens. D’abord, il faut veiller à ne pas surcharger des hôpitaux – déjà fortement fragilisés par des politiques d’austérité menées depuis des années – en empêchant la circulation du virus. C’est grâce à ce système de santé et à l’abnégation du personnel soignant que les vies de toutes et tous et, en particulier, des plus fragiles sont préservées. La CGT salue de nouveau tous les agents hospitaliers, des services et entreprises publiques qui, attachés à leur mission et au service des citoyens, poursuivent leur travail dans des conditions extrêmes. Elle salue également tous les salariés du privé, du commerce, des transports, de l’agroalimentaire, etc… des secteurs où la crise montre à quel point leur travail est nécessaire. MAIS TOUT N’EST PAS ACCEPTABLE ! Le ministre de l’Économie le disait ce matin Quand la maison brûle, on ne compte pas les litres d’eau pour éteindre l’incendie ». Or, beaucoup trop d’entreprises à l’heure actuelle refusent de suspendre leurs activités alors que celles-ci ne sont pas indispensables à la vie de la nation – et continuent à faire travailler des salariés, sous-traitants, intérimaires, sans même respecter les précautions élémentaires. Ce n’est pas possible. On ne peut pas d’un côté écouter les discours des scientifiques, chercheurs, médecins qui appellent à une véritable mobilisation citoyenne pour sauver des vies, déclarer l’état de guerre, comme l’a fait le Président Macron et accepter que des entreprises ne contribuent pas à ce nécessaire effort de solidarité nationale. Le Président et le Premier Ministre n’ont pas tenu un discours assez clair vis-à-vis des entreprises qui ne sont pas vitales à notre fonctionnement et, déjà, le patronat, Medef en tête, tente de s’inscrire dans cette brèche. Ce n’est pas acceptable ! La construction d’un bateau, d’une voiture, d’une maison… ne peuvent-ils donc pas être décalés dans le temps ? Cela nécessite-t-il de faire courir des risques au personnel soignant et à toutes celles et ceux qui ne pourront être pris en charge de manière optimum ? La CGT demande solennellement que les organisations syndicales et patronales ainsi que le gouvernement listent ensemble les entreprises essentielles à la continuité de notre vie, que celles-ci s’engagent à protéger leurs salariés, tant par la fourniture d’équipements individuels que par la mise en place de mesures collectives, et que les autres diffèrent toutes leurs activités avec paiement des salariés. Les employeurs refusant de respecter les consignes de sécurité auraient une lourde responsabilité sur la santé de leurs salariés et la propagation du virus. Elle refuse également que soient renforcées des dérogations généralisées au code du travail en matière d’horaires de travail, de repos hebdomadaires, de prises de congés. La conscience professionnelle et le sens de l’intérêt général suffisent à l’engagement du monde du travail. Par contre, les milliards d’euros annoncés pour soutenir l’économie doivent être utilisés de façon plus équitable, d’abord à la protection urgente des travailleurs et des travailleuses les plus impliqués dans cette crise. Ils doivent aussi servir à un financement intégral du chômage partiel car les règles n’ont pas changé en la matière sauf pour les entreprises qui seront remboursées, elles, à 100%. Certains grands groupes financiers ont les moyens de contribuer à cette solidarité nationale. La CGT continue à être présente et disponible à tous les niveaux pour la défense des intérêts et de la santé du monde du travail. Montreuil, le 19 mars 2020 Jerome ARFI 20 mars 2020 13h54 "Collaboration", remords tardifs et sciences apolitiques… Voilà tout ce qu’inspire l’autoreniement de Mme Busyn et la prise de conscience, partielle et tardive, de l’infamie de sa "collaboration" au sens 1940-44 au gouvernement Macron à un autoproclamé "chercheur" sic en "sciences politiques" re-sic stipendié par Sciences Po’, c’est-à-dire par l’argent public – politique = 0 % ; psychologie de salon = 100 % par un certain Bruno Cautrès, de Sciences Po – USPC. Citation, au hasard "En politique émotions et raison vont de pair La seconde réaction est moins instinctive et choquée. Elle prend davantage appui sur les sciences sociales, notamment la sociologie politique des émotions. Ce courant de recherche a développé la thèse d’un citoyen sentimental », proposée au début des années 2000 par le spécialiste américain de psychologie politique, George Marcus. Dans ses travaux, George Marcus montre que notre cerveau prend appui simultanément sur la raison » et les émotions pour penser la politique." Sans commentaire. Cimage 20 mars 2020 14h12 Et entretemps Pénicaud demande de "challenger" les entreprises qui veulent fermer Fred, quand tu écris la clique Macron-Buzyn-Blanquer-Pénicaud », je ne sais pas si c’est le hasard que tu termine le quatuor par Pénicaud », mais ça tombe plutôt bien car c’en est bien le goût, c’est bien elle le vrai visage de ce gouvernement, la Pénicaud. Il y a dans le visage de cette femme quelque chose - son sourire figé, son air éternellement narquois -, qui parle presque plus que sa politique et ses actes, qu’il faudrait bien définir, quelque chose de monstrueux, une sorte de jouissance indéfectible, écrasante, de l’arrogance. Et comme toujours, bien qu’évident, le monstre, il est toujours très difficile, voire monstrueux, de le définir. Je pensais comme ça à brule-pourpoints à la notion de gouvernement mercenaire ». Ce n’est pas un concept évidemment mais en tant que notion elle peut être constitutive politiquement. A qui mieux cette notion peut-elle s’appliquer qu’à ce gouvernement là ?... Et même pas besoin d’en rajouter dans l’analyse ou la définition, le terme parle de lui même. Et le visage de Pénicaud devient le sarcasme incarné du mercenaire. Merci Fred ! christine 20 mars 2020 14h17 Merci pour ce texte j’espère qu’après cette Guerre comme dirai notre roi.. tous ceux qui ne sont pas des connards, et nous sommes des millions, agirons ensemble pour faire remettre les services publics en haut de la pyramide ! SORHAITS ¨Pierre 20 mars 2020 15h13 Pourquoi n’entend t-on pas certains médecins reprendre crument à la télévision ces propos qui reflètent l’incompétence de nos dirigeants politiques , anciens autant qu’actuels ? Heureusement pour son peuple , la maladie guette aussi le nanti qui jusque - là somnolait sur son siège confortable de Sénateur , de Parlementaire ou de Ministre , les obligeant soudain à s’intéresser au Coronavirus . Qui va au final payer ces nouveaux chômeurs , les aides aux entreprises au bord de la faillite , les nationalisations dommage de na pas en profiter pour nationaliser et rendre gratuites nos autoroutes comme Air France ? Comme quoi il restait beaucoup de sous dans les caisses , largement assez pour conserver le système de retraite . François PECOSTE 20 mars 2020 15h18 Merci de le dire. Merci de rappeler ce qui a été dit depuis des décennies, les cris d’alarme inouïs au sens étymologique, et in fine cette gouvernance de comptables qui est la marque de notre libéralisme. Espérons qu’un jour des comptes justement leur seront demandés, mais je n’en suis même pas sûr... juan 20 mars 2020 16h17 le meilleur article que je lis depuis longtemps suis bluffe Bravo !!! Aba Dablam 20 mars 2020 17h04 Merci pour la virtuosité, Frédéric Lordon, on sent le GAC encore très actif. Ce qui me frappe actuellement, c’est la manière dont les abuseurs utilisent très classiquement leurs souffre-douleurs comme boucliers humains pour protéger leur propre réputation. Après avoir confiné le personnel médical dans un rôle d’exécutant immature poliquement et économiquement, il le montre en exemple et en martyr pour tenir en respect une populace de moins en moins docile. Les Français sont supposément les vrais responsables du malheur des médecins et C’est aussi une technique brutale autoritaire qui ramène toute casuistique dans l’instantané, interdisant toute analyse rétrospective. Pour ma part j’avoue qu’entre le dirigisme chinois, l’improvisation anglosaxonne, ou le berlusconisme, je faisais assez confiance dans les capacités des organisations sanitaires françaises ; entre French Doctors et Institut Pasteur, il me semblait y avoir à la fois de la compétence et de l’initiative. C’était sousestimer les dégâts du rouleau compresseur libéral qui a mis cet ensemble au garde-à-vous, dans l’attente du prochain rationnement, de la prochaine coupe, des mutations discrétionnaires, etc. Mon autre préoccupation du moment, ce sont les risques de profilage ethnique quand il y aura "triage". Des enquêtes ont déjà montré que le 15 ne traitait pas toujours les blancs ou les noirs de la même manière. Les consignes de confinement ne sont pas applicables de la même manière selon les communautés, leurs habitats, leur mode de vie femme de ménage dans des bureaux...livreur..., les couvertures de santé ne sont pas les mêmes pour tout le monde, si la chance d’avoir une réanimation dépend de toutes les chances sanitaires précédentes, on va vers un déterminisme social extrême qui ne sera jamais mesuré puisque la France se targue d’être au dessus des épouvantables statistiques ethniques - pour une fois "épouvantable" sera un terme très approprié. Andre Guelfucci 20 mars 2020 17h16 André Guelfucci A l’évidence nos gouvernants ont manqués à leur plus élémentaire devoir. Ils n’ont pas su prévoir . ne dit-on pas gouverner c’est prévoir ? Alors que nous avions tant d’exemple le bon 1/la Chine qui dès les premiers prémices de la pandémie début décembre a pratiqué le confinement total le mauvais 2/ l’Italie qui a versé dans le laxisme. Mais voyons qui a élu nos gouvernants ? N’appartient il pas au peuple d’ouvrir les yeux et de penser avec sa cervelle ? _ Cassius36 20 mars 2020 17h31 Proposition d’Appel pour la rédaction de "Cahiers pour les jours d’après" Le Président l’a dit Nous gagnerons, mais cette période nous aura beaucoup appris. Beaucoup de certitudes, de convictions seront balayées, seront remises en cause. Beaucoup de choses que nous pensions impossibles adviennent sic . … le jour d’après, quand nous aurons gagné, ce ne sera pas un retour aux jours d’avant ». Et si nous répondions "Chiche ! Nous allons recenser toutes les aspirations au changement, toutes les propositions de changements, que la crise générée par l’épidémie aura suscitées. Nous allons les classer, les analyser, les hiérarchiser et les faire remonter au Président, au Gouvernement, aux Parlementaires, à toutes les institutions et corps constitués du pays." Mais nous allons surtout les faire circuler au sein de la population du pays tout entier pour qu’elle s’en empare et organise elle-même les changement auxquels elle aspire. C’est pourquoi nous pourrions lancer un appel, et demander à tous de le faire circuler tout autour de soi tel un bon et utile virus, aussi efficacement et rapidement que l’a fait le méchant Covid-19 "Connectez vous ICI et exprimez-vous librement, mais surtout déposez les propositions concrètes qui vous tiennent à coeur, des plus modestes aux plus ambitieuses !" Des propositions qui, en tous cas changeraient vraiment votre vie au quotidien et celles de vos enfants, qui tiendraient enfin compte de l’intérêt général et pas de celui des 1% qui nous dirigent et qui décident de tout, en se moquant bien d’un Parlement qui ne sert plus qu’à changer des virgules dans les textes de loi dictés au gouvernement par leur petite minorité d’ultra-riches. Pas besoin de se casser la tête on écrit ce qui vient à l’esprit, comme ça vient. Ne surtout pas se sentir illégitime, ignorant, impuissant et se comparer aux crânes d’oeuf de l’ENA, de l’Inspection des Finances et de Polytechnique qui nous gouvernent ...avec la réussite que l’on sait. C’est comme cela qu’ont été rédigés les Cahiers de Doléances avant le début de notre Révolution Française. Mais ce pourraient être plutôt, cette fois-ci, les "Cahiers pour les jours d’après", parce que des Cahiers de Doléances s’adressent à quelqu’un ou quelques uns dont on attend quelque chose alors que désormais, par précaution, il nous semble, 231 ans après, que c’est A NOUS TOUS de faire nous-mêmes ce que nous avons à faire pour que ça change comme NOUS le souhaitons. De ce fait les propositions pourront aussi concerner les moyens à se donner pour mettre en oeuvre le processus de changement, sans l’attendre une fois de plus "d’en haut". Souvenons-nous de ce qu’avait écrit, il y a cinq siècles, Etienne de LA BOETIE "Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux". Jeremy 20 mars 2020 17h40 Il m’est presque toujours jouissif de lire du Lordon. Je ne parlerai pas ici des articles et livres qui me font écrire "presque". J’ai simplement envie de dire ici qu’il n’y a pas que les cyniques connards qui nous gouvernent qui croient à "l’immunité de groupe". Je ne parle pas spécifiquement du Covid19 dont je connais trop peu. Sans doute nos scientifiques déifiés en connaissent trop peu aussi, sans parler des connards sus-cités. Il semblerait pourtant que ce virus, bien qu’assez contagieux et mortel, reste assez inoffensif au regard de la proportion de la population mondiale ou nationale de personnes gravement malade ou mortes. On est bien obligé de relativiser. On n’arrêtera ni la maladie en général ni la mort - même prématurée. Vouloir le faire relève du complexe de supériorité de l’être humain. Certes, on me dira qu’il est facile de dire cela tant que je n’ai pas été touché de près par la mort prématurée due à la maladie. Dirais-je la même chose lorsque ce sera moi, ma femme ou mes enfants qui seront touchés ? Cette question que j’anticipe ressemble à une question semblable que l’on pose aux opposants à la peine de mort penserez-vous la même chose lorsque ce sera votre enfant qui sera assassiné ou violé ? Est-ce un argument ? Je relativise, donc, même si les symptômes grippaux que je ressens me font peur et oui, nul n’est à l’abri de paradoxes. En Grande-Bretagne on peste conte BOJO qui tarderait à mettre en place des "mesures draconniennes" semblables à celles d’autres connards ça fait du bien ! sans se rendre compte que les autres connards ont eux aussi tardé. Mais s’ils avait réellement voulu sauver chaque citoyen de leur pays du virus, n’aurait-il pas fallu fermer les frontières dès le premier cas du virus en Chine ? Bien évidemment, on aurait été nombreux moi y compris à hurler à l’autoritarisme. Je penche du côté de l’anarchisme c’est là que je diffère de Lordon et du rejet des frontières non, je ne suis pas universaliste, ne confondons pas tout !. Mais, si le danger est aussi grand qu’on même Lordon nous le dit, alors, il faut en tirer les conséquences. Aujourd’hui, on crie à l’autoritarisme parce-qu’on nous confine. Alors, qu’est-ce qu’une frontière ? Notons qu’on rechigne beaucoup moins à limiter l’entrée des réfugiés qu’à empêcher le libre mouvement des citoyens honnêtes. Évidemment, il eut mieux valu prévenir. Et pas seulement en matière de santé comme l’a écrit un autre lecteur, même les meilleurs systèmes ont des limites. Je pense aux causes des apparitions de nouveaux virus - voir l’article de Sonia Shah sur les causes écologiques. BA 20 mars 2020 19h14 Vendredi 20 mars 2020 Italie 627 morts supplémentaires en 24 heures, 4032 morts en tout. 5986 personnes contaminées supplémentaires en 24 heures, 47 021 personnes contaminées en tout. 18h10 627 personnes sont décédées en un jour en Italie, c’est un nouveau record dans la progression de l’épidémie. R. D. 20 mars 2020 20h28 Nos élites et leurs supplétifs télétravaillent. Mais ils découvrent ce faisant qu’ils ont besoin de moi, le gueux, le celui qui n’est rien, pour leur fournir l’essentiel de ce qui leur est absolument nécessaire pour télétravailler dans des conditions supportables. De l’électricité, du réseau de télécommunication, de l’eau, de la nourriture, de la livraison de tout ce que l’on n’a pas pu dématérialiser, du nettoyage, de l’évacuation de leurs déchets etc. D’un peu de soin aussi, éventuellement, si le télétravail n’a pas suffit à les protéger. Ils découvrent que le premier de cordée a un besoin vital de tous ceux qui le suivent, même et peut-être surtout, en cas de "crise", du dernier. Alors Bruno a eu une idée Bruno, dans le village, c’est le Schtroumpf futé. Voilà qu’il invite mon employeur à me verser une prime. Une belle prime. Une prime de 1000 EUROS. Vous vous rendez compte ? C’est formidable… je serais un petit peu moins rien avec 1000 euros. "Alors mon brave, vous avez eu votre belle prime ? Madame et les enfants vont bien ? Tant mieux, tant mieux… Et surtout n’oubliez pas d’aller travailler, le pays a besoin de vous". Mais bon, ne rêvons pas, mon employeur va faire la grimace. Ben oui quoi, son chiffre d’affaires se casse la gueule à une vitesse qu’il croyait exclue par les lois de la physique. Bientôt il va se demander combien de vies il est en train de sacrifier en se démenant ainsi pour sauver les meubles. Et même s’il va pouvoir le supporter ; ça va coincer pour la prime. Mais moi le gueux je m’en fiche un peu. Car je crois que la rage m’aura étouffé bien avant que le covid19 n’y parvienne. Pierre Tisseur 20 mars 2020 20h40 On a pas encore tout vu, il va falloir être vigilant à l’utilisation que va faire ce gouvernement de la crise. Pour rebondir sur le dernier message que j’approuve, on peut dire que pour vaincre ce virus si contagieux, il n’y aura que l’immunité d’un grand nombre. Elle sera obtenu seulement par trois voies vaccination, immunité naturelle par contamination sans traitement et le meilleur immunité naturelle par contamination avec traitement curatif en prenant soins des plus faibles confinement restreint aux plus fragiles. Il faut être vigilant, qu’un gros effort soit fait pour aller vers la troisième solution. Elle permettrait de desserrer assez vite l’étau du confinement et donnerait lieu à une prise de conscience du comportement profondément déconnant du système. Mais voila, un connard reste un connard car ce n’est pas une insulte mais un fait, le maintient des élections en est une preuve rapide à exhiber. L’état d’urgence sanitaire pour casser le code du travail, une si petite chose en ces temps. En plus un vaccin cela prend du temps et cela peut rapporter gros, alors un traitement pas trop cher avec un produit ancien dont on connait les effets secondaires, cela risque d’être moyen. Bon il faudrait aussi que le reste du monde soit aussi lent à réagir, il faut espérer que non et aussi que l’on trouve une molécule ou association de produits efficaces dans la pharmacopée actuelle. Non M. n’a pas changé, il a même l’air ragaillardi mais pas quand même aussi joyeux que le préfet de Paris . Il n’est pas devenu trotskiste avec le covid19, il est avant tout super opportuniste et passait ces jours ou il savait a chercher a tirer profit de cette situation imprévue il y a encore 5 mois. Il n’a pas du mettre longtemps à comprendre mais il s’est fait un peu plaisir en attendant. Il est fort à parier qu’il ne va pas prendre les bonnes décisions pour le plus grand nombre et que l’attente d’un vaccin permettrait d’habituer le plus grand nombre à l’inacceptable, à savoir la privation de libertés on est actuellement moins libre que sous l’occupation allemande ; la casse sociale+++, le recul extrême du niveau de démocratie et la glorification de l’autorité avec une part d’arbitraire pour faire plus mal au citoyen lambda pourquoi faire un jogging seul de 10kms dans un lieu désert est interdit ???. Il faut donc être vigilant du font de nos lieux de confinement à la manière dont cette crise sera menée et de la récupération qui pourrait en être faite. en passant 20 mars 2020 21h41 Ce matin sur France Inter, question de Léa Salamé à Sylvain Tesson l’invité de 8h20 "est ce que cette crise n’est pas une grande page blanche ou chacun projette ses marottes ? les souverainistes vont y voire l’éloge de la nation, les décroissant vont y voire l’éloge de la décroissance, les anti-mondialisation vont tout de suite emmètre une critique de la mondialisation. Est-ce qu’il n’y a pas une folie de la sur-interprétation ? Qui est particulière dans notre temps on sur-interprète tout, et si ce n’était qu’une catastrophe sanitaire et rien d’autre ?" De toute évidence tout le monde n’est pas d’accord avec votre analyse. La réponse de l’invité est tout à fait délicieuse d’ironie "Oui, on peut dire ça, on peut dire ça, mais d’abord c’est pas très nouveau ... faut relire, c’est merveilleux, la fable de La Fontaine sur la peste, les animaux malades de la peste les animaux malades de la peste tout à coup sont effarés parce que le fléau leur tombe dessus et ils vont commencer à faire un procès. [hesitation] et vous savez c’est finalement le plus d’innocent d’entre eux l’âne, qui s’est contenté de brouter un carré d’herbe et qui va recevoir tous les procès que lui font la société. Et il vrai, vous avez raison, les fléaux, les épidémies révèlent les mauvais penchants de l’homme ..." Pour information voici le texte de la fable en question Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La Peste puisqu’il faut l’appeler par son nom Capable d’enrichir en un jour l’Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés On n’en voyait point d’occupés A chercher le soutien d’une mourante vie ; Nul mets n’excitait leur envie ; Ni Loups ni Renards n’épiaient La douce et l’innocente proie. Les Tourterelles se fuyaient Plus d’amour, partant plus de joie. Le Lion tint conseil, et dit Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux, Peut-être il obtiendra la guérison commune. L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents On fait de pareils dévouements Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence L’état de notre conscience. Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons J’ai dévoré force moutons. Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense Même il m’est arrivé quelquefois de manger Le Berger. Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. • Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur En les croquant beaucoup d’honneur. Et quant au Berger l’on peut dire Qu’il était digne de tous maux, Etant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire. Ainsi dit le Renard, et flatteurs d’applaudir. On n’osa trop approfondir Du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints. L’Ane vint à son tour et dit J’ai souvenance Qu’en un pré de Moines passant, La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue Qu’il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n’était capable D’expier son forfait on le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. il ne l’a pas relu depuis longtemps la fable, ou alors c’est un sous-marin trotskiste. Gérard de MÉO 20 mars 2020 22h10 Va-t-on enfin appeler un chat un chat en les traitant d’assassins ? Bracam 21 mars 2020 00h08 Les connards qui nous gouvernent » et ceux que nous voudrions ne pas être A François 19 mars 22h19, la question de la critique telle que vous pensez possible de l’évoquer est problématique. Vous estimez qu’il serait est, selon vos rares termes facile de critiquer le passé. Eh bien il se trouve qu’il est à la fois incroyablement proche, que les risques dont il portait les germes mille fois dénoncés se révèlent parfaitement exacts. Il n’y a là aucune divination a posteriori dont on pourrait rire, tant le désastre du jour était annoncé, et nous ne parlons à l’instant que de celui-ci. Une ligne pour contrer la réflexion de Lordon ne suffit pas non plus à valider l’opinion dont vous êtes l’auteur, d’autant moins que vous ne sauriez vous prévaloir de la connaissance du présent pour seulement en parler, vu la complexité de ce qu’il est incontestablement et de l’impossibilité dans laquelle votre propos lacunaire nous met de la trouver pertinente. Je nous souhaite, à vous aussi, de parvenir à mieux envisager ce présent que nous connaissons plus mal que le passé récent dont il découle, en espérant à la fois en tirer de vraies leçons mais surtout la force nécessaire pour aujourd’hui, et pour demain. unemmerdeur 21 mars 2020 00h25 après un rapide calcul et je suis pas économiste , alors peut être me suis je trompé .Chaque adulte devrait toucher par an après impôts , 37142 euro , si la production était répartie équitablement ! Je vous laisse deviner si c’était le cas la création de richesse qu’ induirait un tel pactole a la disposition de tous ! Alors si l’économie était la vraie motivation de ces connards , le covid et meme la peste seraient anéantie ! Non ? ramecourt 21 mars 2020 07h57 Monsieur Lordon, devrais-je même dire Frédéric tant le plaisir que j’ai eu à vous lire m’a comblé ce matin, MERCI et BRAVO pour ce très très bon article, comme on en lit parfois. Excellent. bravo ! Vincent Bourré Jean-Luc 21 mars 2020 09h07 Exactement mon analyse de la situation nationale et mondiale sans être pourtant spécialiste ou politicien, juste mon regard de citoyen conscient et clairvoyant. Ce monde ultra-liberaliste et corrompu doit changer et radicalement pour un avenir très sombre sans ce virage, !! Gillebert 21 mars 2020 09h51 La réaction de M. Lordon n’est-elle pas la symétrique de celle qu’il attaque ? Mettre tout sur le capitalisme néolibéral c’est bien réducteur mais aisé pour la critique. Jean-Louis Fourcaud 21 mars 2020 09h55 Je ne suis ni un soutien ni un adorateur de ceux qui nous gouverne actuellement, bien au contraire ! Et on peut évidemment souligner les contradictions, les légèretés, les insuffisances de nos gouvernants dans la gestion de la crise du coronavirus, mais quand même, un peu d’humilité où sont les déclarations aux mêmes dates plus clairvoyantes des "connards" qui critiquent les "connards" qui nous gouvernent ? Estival Christine 21 mars 2020 10h19 En effet, des signes comme cet article m’incline à penser qu’on commence à chercher un bouc émissaire à cette pandémie et que certains l’on trouvé ! Dans toutes les pandémies qui sont arrivées en Europe occidentale et donc en France, depuis le V ème siècle, les boucs émissaires étaient désignés par les puissants rois, Vatican, empereurs, parlements..., führer et c’était à tous les coups, les juifs et les gitans. Aujourd’hui, en démocratie plus ou moins aboutie c’est le pouvoir ? Maintenant ? Qui sont les meilleurs messagers de la nouvelle ?!.... Il faudrait raison garder. Commentaire modéré » pour un article qui ne fait pas dans la modération. Julien A. 21 mars 2020 11h10 Merci. Merci de mettre des mots sur notre rage. P. Scalbert 21 mars 2020 11h28 Bonjour Le Monde Diplomatique. comme toujours on peut vous faire confiance pour nous rappeler toutes les culpabilités, responsabilités, les on aurait pu faire, mais » , l’adulation des systèmes qui n’existent plus , la critique de ceux qui existent . Vous êtes - comme un bon pourcentage des français un Cassandre exemplaire Comme une sangsue, vous existez grâce au malheur. A mort nos gouvernements. Nous sommes un groupe social - pourquoi sommes-nous devenus égoïstes ? C’est la faute du gouvernement .Pourquoi sommes nous malheureux ? C’est à cause du gouvernement .Pourquoi ne croyons- nous plus en la science à cause du gouvernement Pourquoi ne suivons-nous pas des consignes à cause du gouvernement. Pourquoi le Covid-19 ? À couse du gouvernement français, bien sûr. Est-ce que vous vous demandez quelles sont nos responsabilités personnelles ? Par exemple Cela fait plus de 30 ans que des gens irresponsables de tendance retour vers la nature » refusent de vacciner leurs enfants appauvrissant nos capacités immunitaires en tant que groupe - mais si on avait une progression catastrophique des maladies déjà éradiquées » personne n’oserait attaquer ces irresponsables- là, mais vous, vous vous retourneriez contre le gouvernement pour dire qu’ils auraient dû légiférer pour obliger à vacciner les enfants . Si notre système hospitalier - que selon vous disparaît comme une peau de chagrin - était florissant et avait des hôpitaux gratuits et immenses avec des équipements disponibles à l’infini et avec des industries qu’infatigablement auraient produit des gants et du gel hydroalcoolique et des masques qui auraient été mis dans des entrepôts innombrables, depuis des années en préparation pour les pestes à venir - ce n’est pas sûr qu’on aurait eu les moyens de traiter les milliers des malades qui tombent comme des blessés d’une guerre sans contrôle . Puis, on aurait du recevoir les malades d’autres pays aussi - mais l’aurions-nous fait ? Partager ?? Et où est le français ordinaire moyen, qui écoute les instructions données par le gouvernement ? Il se promène avec sa famille dans la rue, il ne respecte pas son prochain. Les jeunes déjà malades avec le virus français de la désobéissance avant que le Covid-19 ne prenne sa place , se vantent comme un toréador qui affronte et nargue le toro, dans l’ignorance de leur vulnérabilité. et où êtes-vous pour lui rappeler sa responsabilité ? Si le gouvernement français - qui n’est pas constitué d’une seule personne, a pris des décisions quand ils ont fait - Comment revenir en arrière ? Est-ce que vous- vous même - l’auteur de cet article aviez déjà un avis sur ce qui allait venir il y a un mois ? Pourquoi vous n’utilisez pas votre encre pour faire comprendre à nos concitoyens qu’ils ont le pouvoir de faire quelque chose pour la santé du groupe » aussi ? Pourquoi alimenter la frustration et la haine de nos institutions qui sont déjà bien atteintes par l’anarchie croissante ? Ce n’est pas le moment d’agir pour une cohésion sociale ? Pour l’éveil de notre civisme qui semble en hibernation depuis longtemps ? Ce n’est pas maintenant le moment grave de l’histoire où nous, français , devrions être meilleurs ? Nous avons de la chance parce notre ennemi est le même partout dans le monde et nous devons être heureux que nous ne sommes pas en guerre avec nos voisins européens, mais malheureusement nous sommes en guerre tout de n’est pas parce que vous utilisez vos jurons pour attirer l’attention des haineux en attente sortir de leur silence avec le coup bas , que vous allez faire du bien à notre société. Je voudrais dire beaucoup plus, mais j’ai peur que mon opinion ne soit pas publiée. À vrai dire cela ne me surprendrait pas de votre journal ... je vous souhaite une bonne journée et si vous survivez la crise peut-être allez-vous voir qu’elle a été menée au mieux possible malgré la mauvaise volonté des français qui préfèrent mourir plutôt que céder à la raison. _ Suzanne 21 mars 2020 11h39 Merci merci merci pour cette réflexion si pertinente ! Depuis quelques jours je passe pour une irresponsable égoïste connarde ? connasse ? quand malgré le confinement je tente de faire quelques kilomètres à vélo sur les routes de campagne désertes autour de chez moi, moi qui ai par ailleurs participé à toutes les manifs contre la contre reforme des retraites, et dénoncé depuis longtemps la misère de l’hôpital public et de la recherche publique, et les ravages du capitalisme. Non, quand je continue à sortir à vélo, comme toujours, pour profiter du grand air et faire de l’exercice, je ne fais pas partie des "connards". Merci et encore merci. 21 mars 2020 11h50 Est-ce le moment Potemkine ? Derrière mon écran, et confinée depuis une semaine, je ne perçois pas la réalité dans son entièreté. Je vois seulement l’image de la répression s’installer dans un contexte kafkaïen • mesures d’autorisation de sortie auto-déclaratives, punissables si non conformes, dont les médias se font l’écho permanent, chiens de garde aux ordres ; • localement, des habitants se font les relais miliciens en dénonciateurs zélés de tout ce qui bouge. Mais que fait la police ?!... s’insurgent-ils dans un élan qu’ils annoncent civique ... pour sauver des vies. Tout cela parce que l’hôpital public, déjà exsangue, ne peut pas absorber la suractivité liée au Covid-19. Pour l’instant on parle de moins de 5000 cas hospitalisés sur le territoire. Ramenés à 68 millions de personnes vivant sur le territoire national, cela laisse pantois ! On est encore loin d’une crise majeure sanitaire. Mais est-ce dicible aujourd’hui face à hallali général où seuls les actes de soutien sans conséquence sont mis en avant applaudissements et lumignons à 20 h pour les personnels hospitaliers. D’ailleurs on n’entend rien pour ceux qui font aussi tourner la boutique en permettant l’approvisionnement en eau, électricité et ramassant nos ordures contaminées ?... Pour en revenir aux personnes contaminées, les cas sont pour l’instant inégalement répartis beaucoup dans l’est et le nord, régions déjà sinistrées économiquement depuis une trentaine d’années avec une baisse des services publics et qui ont fait l’objet d’un tas d’études sociologiques parce que votant massivement front national ! Et pendant ce temps, les hôpitaux et cliniques privées se tiennent sur le pied de guerre mais ne sont toujours pas à ce jour sur le front pour reprendre un discours martial très en vogue en ce moment ! Y aura-t-il émergence d’une conscience collective ? À lire Emmanuel Todd et sa "Lutte des classes au XXIè siècle", on peut s’interroger. On peut juste espérer l’accélération d’une prise de conscience que ce moment d’arrêt peut permettre ?... Propapoulis 21 mars 2020 12h17 A vomir ce texte ! Insensé que le Diplo mette cela en ligne… en tête de gondole de leur site ! Facile de tirer sur les ambulances du passé quand on connait le présent comme le dit l’un des commentaires. Le genre de texte qui dirait que c’est un scandale car le gouvernement n’a pas commandé 67 millions de bouées si un tsunami déferlait sur les côtes françaises ! Trop facile... L’hôpital va mal, c’est vrai, je m’occupe d’ailleurs des agents en souffrance qui sont épuisés par le rythme. Mais à côté de cela, l’AP-HP met des centaines de milliers d’euros dans des traitements chimio, immuno qui coûtent une fortune, car ce sont des essais cliniques, des semaines d’hospitalisation… pour tenter de sauver un ami de 45 ans qui a un cancer extrêmement rare et virulent. Donc votre blabla idéologique est une soupe pseudo-intellectuelle qui ne tient pas, nous ne sommes pas aux USA comme vous le pensez ! Cédric 21 mars 2020 12h19 À l’assemblée Nationale, dans l’hémicycle ou en commission, il est intéressant de voir les visages des membres de la majorité et du Gouvernement lorsque s’exprime des voix contraires. On y lit beaucoup de choses du dédain, de la suffisance et de l’agacement face à des empêcheurs de tourner en rond. Aveuglés, ignares ou cyniques, ils semblent se considérer comme les uniques sachants. Ils prétendent nous faire croire je m’interroge sur le fait qu’ils soient autoconvaincus que leur politique est celle de la raison et du réalisme et qu’une fois cela posé, "circulez, il n’y a rien à voir". Le drame, c’est que qu’elle qu’en soit la raison, ils paraissent incapables de se remettre en question. On est loin du sens des responsabilités. Pierre Devesa 21 mars 2020 12h52 Pour aller dans le sens "connards" et surtout "inaptes", un fait hilarant le 12 mars à 20h, discours "c’est la guerre" du président, et à 21h30 parution du Bulletin officiel de l’Education Nationale n°11 qui nous explique les gestes barrière, les mesures de prévention, la prise en charge des premiers cas etc. bref à mille lieues de la fermeture des écoles. Heureusement qu’on prépare mieux notre classe qu’eux leur manière de gouverner mais j’aurais préféré qu’ils soient au moins aussi bons... Dr B. SIGG, psychiatre des hopitaux honoraire 21 mars 2020 13h24 Les connards qui nous gouvernent » et nous censurent Bravo Lordon ! On est assoiffés de vérité/précision alors qu’on nous saoule de recommandations sans justification compréhensible. Que le peuple soit enfin considéré adulte et qu’on en écoute les représentants qualifiés. PS d’accord avec le message signé "Luc" le FMI est un organisme pro-capitaliste, autoritaire , malfaisant pour les peuples. JC 21 mars 2020 13h26 Cela fait longtemps que je vous lis à travers vos livres, vos articles ou votre blog. Je partage largement ce que vous écrivez y compris vos réflexions de "vivre sans". Je lis, en ce moment, l’ouvrage d’Emmanuel Todd, les luttes de classes en France au XXI siècle. J’entends que nos gouvernants sont des connards, des imbéciles et des psychopathes. C’est probablement vrai. Mais cela ne fait pas un tout. Dans la crise actuelle, ce gouvernement profite de l’état de sidération de la population pour remettre en cause des acquis sociaux comme les congés payés, le temps de travail etc... Soyons sûr que la remise en cause des libertés politiques et civiles est pour bientôt. Macron n’est que le produit final de cet agenda. L’agenda, avoué par certains membres du patronat, est la remise en cause des acquis du conseil national de la résistance puis comme l’avait dit Denis Kessler, la remise en cause des acquis de 1789. Les objectifs sont tout autant politiques qu’économiques. La domination économique a été la justification de la prise du pouvoir politique, la démocratie les a servi, elle ne leur sert plus à rien, ils n’en ont plus besoin. Ce sont peut être des connards, des imbéciles etc..., mais ce sont aussi des ennemis qui nous font la guerre. Et lorsque l’article 16 va être mis en œuvre car il le sera, les insultes justifiées seront insuffisantes. Un crétin avec les pouvoirs de la Vème est un crétin dangereux. Je comprends qu’il soit difficile d’envisager le recours à la violence, mais je crains que nous n’aurons pas le choix, ou alors nous serons soumis, à genou, comme les gamins de Mantes. Ces gens tout connards qu’ils sont savent où ils veulent aller, pas nous. Nous ne les arrêterons pas avec des mots aussi insultants soient ils. Et, maintenant, vous, et ceux qui en sont conscient, devez le dire. Maintenant. Zlotzky 21 mars 2020 13h39 Même si je suis d’accord avec la teneur du texte je trouve assez malhonnête et manipulatoire d’évoquer le tweet de Macron du 11 mars qui se référait à la commémoration des attentats terroristes et notamment celui de la gare d’Atocha à Madrid et donc sans aucun rapport avec le coronavirus. Un peu de rigueur svp, cela évitera de tomber dans les mêmes travers que ceux que l’on combat. C’est une question d’éthique et de crédibilité. quist 21 mars 2020 14h48 Merci M. Lordon, je suis vos posts depuis celui écrit sur la crise des subprimes qui m’avait bluffait par votre connaissance des mécanismes financiers et votre capacité à les expliquer simplement en nous montrant l’envers du décors. Quelle ironié du sort, ce capitalisme mortifère qui depuis les années 80 avec Reagan s’emploie à détruire le lien social symbolisé par ses services publics doit maintenant s’en remettre à l’hôpital pour sauver son système. L’hôpital sert à sauver des vies et non à gagner de l’argent, nos connards "criminels" bientôt ? de dirigeants depuis 30 ans avaient oublié cette évidence. Cette myopie se paiera au prix du sang. Macron s’est trompé de guerre et surtout d’ennemis . Ce n’est pas le covid-19 qu’il faut éradiquer mais le capitalisme sauvage qui l’a créé par ses pillages des ressources. Mais comment un ancien banquier d’affaires peut il le comprendre.? Michel Valbert 21 mars 2020 15h48 A la lecture, on a la désagréable impression que Lordon espère la plus grande tragédie possible afin de voir enfin chuter Macron. Pour reprendre ses termes, s’agit-il là d’un raisonnement déontique » ou conséquentialiste » ? Gilles Rotillon 21 mars 2020 16h08 Je lis toujours avec intérêt les textes de Frédéric Lordon et ce dernier ne fait pas exception. J’en partage la plus grande partie et notamment la dénonciation des politiques et pas seulement ceux aujourd’hui en place qui nous ont mis dans cette situation destruction systématique de l’Etat providence. L’idée aussi que le covid 19 est un révélateur de l’impasse où nous emmène le capitalisme financier. Il faut à l’évidence se préparer à réagir politiquement et dès aujourd’hui deux tendances apparaissent. l’une est évidemment le retour au business as usual une fois la crise sanitaire passée, d’autant plus forte que la récession sera importante et les mesures prises en France, comme le confinement complet ne peuvent qu’y contribuer. On voit déjà se profiler l’endettement de l’Etat, pour sortir de la récession, suivie du chantage à l’endettement public imposant une nouvelle politique de rigueur. Là aussi, du business as usual où les citoyens paient la facture. L’autre tendance, est celle consistant à arguer de la crise sanitaire et des difficultés à y faire face pour arrêter la casse de l’Etat providence, en commençant par le système de santé, mais aussi la recherche il y a au moins 20 ans que les travaux sur les virus Corona n’avancent que très peu par manque de financement et d’incitations pour que davantage de chercheurs s’y investissent et la production de médicaments en fait toute l’industrie pharmaceutique. Nul doute que l’opinion publique risque d’adhérer en masse à cette refonte nécessaire, que le pouvoir actuel, qui énonce que la santé n’a pas de prix et doit être préservée quel qu’en soit le coût dit vouloir aussi, chiche, il faudra se rappeler de ce type de déclarations. C’est sur ce point que j’émettrais une réserve sur ce qu’écrit Frédéric Lordon dans son texte. A le lire, il semble qu’il s’attende à de nombreuses pertes humaines il écrit qu’elles vont arriver par wagons et cette circonstance ne peut que renforcer l’exigence d’un refonte du système public de santé en fait davantage qu’une refonte, une véritable transformation qui en fasse réellement le système PUBLIC qu’il est de moins en moins. Mais il n’est pas du tout sûr que le bilan final de cette crise sanitaire soit si terrible. Si on en croît le professeur Raoult le nombre final de morts risque d’être statistiquement "normal". Je ne suis pas capable d’en juger du point de vue médical, n’ayant aucune compétence sur le sujet, mais je fais a priori confiance à ce professeur qui ne semble pas un illuminé et dont les deux vidéos que l’on peut voir dans le lien ci-dessus donne une image de sérieux et d’empathie. Et si c’est le cas, l’urgence de la refonte sera moins crédible, il peut même être inaudible et permettre à un discours du type "finalement ce n’était pas si grave" qui privilégie le retour aux affaires. Pourtant, même si le professeur Raoult a raison quant au bilan final, l’exposé qu’il fait sur la stratégie à adopter dépistage systématique, alors que le message officiel est que ça ne sert à rien, ce qui est bien pratique quand on n’a pas pris les mesures pour le réaliser au niveau nécessaire, puis confinement des cas positifs, plus traitement médicamenteux de ces cas pour réduire la durée de portage du virus de 20 à 5-6 jours et sa critique de la solution choisie le confinement complet date du 19ème siècle et n’est pas digne d’une société développée d’aujourd’hui, les coréens et les chinois ayant prouvé que le dépistage systématique était la solution montrent que le pouvoir actuel a été dans l’incapacité d’anticiper la crise, pour l’essentiel à cause de sa gestion comptable de la santé publique d’où le manque de masques, de tests, de lits, .... Et même si le bilan humain reste d’un ordre de grandeur statistiquement faible, il aurait été encore meilleur si les bonnes mesures avaient été prises à temps avec un service public de santé en "bonne santé". Que le nombre de décès soit important ou pas, cela n’enlève rien à l’urgence de l’arrêt de la casse sociale qui ne se fera que si une opinion majoritaire l’exige. BAHUAUD Marie 21 mars 2020 16h53 Bonjour Monsieur LORDON, Tout d’abord merci pour votre article. Je suis soignante en hôpital psychiatrique, plus exactement psychologue. Je le précise ici parce qu’il y a 2 jours en arrière, le journal de 20h sur France 2 faisait tout d’un coup référence aux psychologues parmi les soignants face à la crise... pour faire quoi me direz-vous... pour soutenir les soignants angoissés par leur mission actuelle !! Parce que les psychologues n’ont rien à faire en ce moment auprès des malades ? C’est tout de même très intéressant d’observer comment on continue à se moquer des soignants, en ignorant la diversité des professions, des fonctions et des inter-dépendances pluridisciplinaires. Je pense à l’ASH qui nettoie nos services et vident nos et les poubelles, je pense à la-e secrétaire qui reçoit les appels des patients en ambulatoire et des familles qui ne peuvent plus visiter leurs proches hospitalisés, je pense aux agents des services techniques maintenance plomberie-électricité etc, informatique, cuisine... qui assurent la réparation, le connexion numérique et la sécurité du dossier patient informatisé, les repas... je pense aux agents de la morgue de l’hôpital qui se retrouvent à gérer les cadavres contaminés, et j’en oublie... Non il n’y a pas que les médecins et les infirmiers qui travaillent à l’hôpital et sont exposés au COVID-19 et aux diminutions catastrophiques des moyens !! Aujourd’hui il manque des masques et du gel hydroalcoolique, et tout le monde s’émeut et crie au scandale... mais rien, pas un trémolo lorsque la psychiatrie criait et refusait de s’alimenter pour la première fois, en 2019, les soignants du Centre Hospitalier Spécialisé de Saint Etienne du Rouvray 76 ont fait la grève de la faim pour demander plus de moyens, même pas plus de salaire, mais une augmentation du nombre de soignants pour ne plus être contraints à attacher le patient, à le placer en chambre d’isolement parce qu’il y a 18 malades à s’occuper pour 3 infirmiers au mieux dans le service !! mais il faut dire maintenant "chambre d’apaisement" c’est plus moderne ! cela permet d’oublier que c’est un lieu de privation de liberté. Notre gouvernement n’a de cesse d’attaquer les différentes professions du soin en dévalorisant les salaires peu ou pas d’augmentation salariale, jour de carence en arrêt maladie, diminution drastique des titularisations par absence de concours..., en diminuant les moyens alloués aux services, en nivelant vers le bas les formations, etc. Alors, aujourd’hui, le mot "connards" est gentil et surtout il ne rend pas compte justement de la responsabilité terrible évoquée dans votre article. Nos gouvernants sont des assassins, des criminels néolibéraux. Et comme après une "guerre" terme de Monsieur MACRON, il devrait y avoir un tribunal pénal des crimes de guerre... alors quel nombre de morts sera acceptable pour notre société ? Marie BAHUAUD CHS de la Savoie Oliv’ 21 mars 2020 19h24 Toujours excellents, celui-çi est particulierement savoureux. Même si c’est dur d’avoir à en arriver là pour constater à quel point nous avions raison. Et voir les rares rageux rager dans le vide m’amuse toujours autant. Merci mon Fred, prend soin de toi, on a besoin de toi oui, c’est un peu interressé ! eric 21 mars 2020 19h29 "Le mal est fait ?" La stratégie du confinement apparaît comme le maquillage d’un manque flagrant de prévoyance. Les raisons pour lesquelles l’option dépistage à grande échelle/traitement n’est pas davantage considérée à l’heure actuelle demeurent obscures. Le brillant réquisitoire de F. Lordon nous éclaire cependant peu sur les raisons de ce qui apparaît de plus en plus comme la persistance dans une monumentale erreur. si on examine la stratégie coréenne par rapport au Coronavirus et ses bons résultats. parra françois 21 mars 2020 20h22 "facile de tirer sur les ambulances du passé quand on connait le présent " ! peut on lire. Certes mais par contre s’inspirer de ce qui s’est passé dans un passé récent en Chine , en Corée pays confrontés à la pandémie avant la France , pour mieux faire dans le présent aurait été non seulement souhaitable, mais indispensable. C’est une insulte à l’intelligence de ne pas l’avoir fait. Le problème est de savoir pour quelles raisons ? ; complexe de supériorité, arrogance, intérêts particuliers à préserver, ou tout simplement incompétence. Quelles que soient les raisons elles doivent déboucher sur des sanctions. A moins que "d’être "connard "ne soit une circonstance atténuante qui permette d’exonérer les i -rresponsables de leur i -rresponsabilité Bracam 21 mars 2020 23h26 Ceux-là même qui... Les connards, qui aiment appeler un chat un chat, ont horreur qu’on les nomme par le mot qui les désigne a priori. Oui, connarde, il y a de mots qui font horreur, qui me font horreur surtout lorsqu’ils traduisent la réalité, ou la trahissent, c’est à dire la révèlent. Qu’il soit bien entendu qu’il est possible de sortir de cet état, et que chacun d’entre nous en ce qu’il a de meilleur et/ou d’humain n’attend que cette possibilité, à titre personnel étant présumé tel par nos "adversaires", ou parce que nous avons non seulement soif de justice mais aussi par gain de paix. Seulement, en cela l’Histoire nous instruit et l’expérience de vie, il n’est pas possible de pardonner à qui ne demande pas pardon. Pardon pour ces références religieuses qui ont un sens large depuis le temps, loin de moi l’envie de mener la réflexion sur ce terrain particulièrement miné... Les imbéciles, tentons de les nommer ainsi pour éprouver leur résilience de connards, sont ces gens qui d’un licencié font un "mis en disponibilité" ou un bénéficiaire de plan de sauvegarde de l’emploi. Ce sont eux pour qui le flux tendu et le bilan financier à 3 mois nécessairement croissant et bénéficiaire s’applique à tout et exige la mise à sac du service public, qui ne peut que sombrer quand on lui applique les principes qui ont précipité le monde dans la crise dont on parlait méchamment en agitant le masque de Greta il y a deux mois, à savoir la disparition programmée de l’être humain. En voilà encore un, du temps passé dont nos esprits sidérés peinent pour certains à seulement se souvenir. Je parle d’hier, pas de celui de la machine à vapeur. Il faudrait pouvoir répondre aux contradicteurs de Lordon. Dire à certains combien leur aveuglement idéologique les rend plus coupables de complicité avec les désignés par lui en ce terme de connards qui les offusque tellement, tant ils semblent se savoir compris dans ce champ possible. Effectivement, l’heure des grands rassemblements civiques semble sonner à les en croire, mais ils nous disent "en même temps" de nous taire, de ravaler la critique que nous émettons depuis 1970 pour les plus avisés dont le Club de Rome fut le porte-voix un monde aux ressources finies ne peut prétendre à la prédation constante d’une minable élite contre les peuples, ceux-là fussent-ils menés par les injonctions du marché et leurs instincts que ce marché crée matériellement. Il faudrait qu’ils comprennent que tout n’est pas question que d’affrontement d’idéologies, la mienne sans intérêt, celle de Lordon n’ayant pour seule valeur que le constat de la guerre, celle que la classe des riches a gagnée. Vient un moment où dans les grands crimes contre l’Humanité – on pourrait se réjouir que dans la mesure qui est celle de Lordon depuis des années ce mot n’ait pas été imputé à chaque article –, un certain nombre d’individus finissent par être convoqués dans les tribunaux. Que les vrais criminels ne se leurrent pas et nous pas plus, leur sort appartient au futur dont pas grand monde ne peut préjuger à cette heure. Mais le peuple a soif de justice. Il en réclame le retour depuis plus d’une année en France, il a éprouvé en réponse mutilations et gazage. Les infirmières et les pompiers en ont subi leur part, l’auriez-vous oublié ! Alors les connards sont-ils devenus pardonnables du jour au lendemain, par la grâce recouvrée du miracle improbable de leur conversion à la réalité ? Certains ici s’inquiètent violemment, plus que Lordon même, de ce que l’on imputerait au pouvoir la cause du désastre, voire, disent-ils presque, comme si nous l’accusions d’avoir créé le virus. Sinistre déchéance de l’intelligence que pourtant nous ne devrions pas leur contester, sinistre déviance de l’usage qu’ils en font. Non, Lordon ne prétend pas que Macron a créé le virus, ni qu’il aurait agit en sous-main pour les Arnault-Niel-Bolloré que nous serions incapables de soupçonner du moindre mal de cet ordre. Seulement il faut savoir lire, lire Lordon, lire comme même l’école, cet autre souffre-douleur du principe ultra-libéral libre et intimement faussé ne parvient pas à en inculquer le principe de fond. Mais quand on apprend que depuis 2011, épidémie du sras, la doctrine gouvernementale a consisté à supprimer les centaines de millions de masques de protection respiratoire de réserve étatique en prétendant que l’entreprise devenait responsable de constituer les stocks de sécurité, quand les hôpitaux criant de douleur ont été traités avec le plus indigne mépris par le gazage économique, quand le peuple a été matraqué alors qu’il criait misère, justice, égalité, fraternité, alors que le voilà même sommé de se taire pour cause de guerre bravo le terme, l’image, on a les psys communicants qu’on peut quand on mène la populace à la trique après s’être pris un 49,3 dans la tête... Quand on apprend que le gouvernement instaure des mesures légales possiblement nécessaires pour soulager les entreprises, des lois qui détruisent les droits sociaux comme les 5 ans passé n’y parvenaient pas totalement sans en fixer le caractère provisoire, le terme de connardes est particulièrement doux, seules les pauvres oreilles sourdes des responsables et leurs collaboprateurs saignent. Ils semblent craindre de manquer de forces pour défendre leur bastion demain des visionnaires, je présume. Je souhaite remercier les commentateurs dont l’intelligence ici m’a fait du bien. Dire à certains combien la pauvreté de leur "argument" fait grandir la crainte. L’une dit modérer son propos contre un article qui en manquerait de modération, comme si la réflexion sur les causes du désastre et les responsabilités qui le provoquent, annoncées de plus, devaient être glissées sous le tapis. Je comprends la raison du commentaire, mais certainement pas pseudo historicisme auquel il prétend se référer. L’autre, que je ne veux pas manquer, ne trouve pas mieux que de comprendre la critique de Lordon comme procédant de "... vos jurons pour attirer l’attention des haineux en attente sortir de leur silence avec le coup bas", où l’on reconnaît, triple défaite, la "foule haineuse" de Macron et toutes les c...es qu’il a dites et faites. Sinistre manière de fermer la boucle par les contempteurs instruits mais bornés d’un Lordon qui, s’il n’a pas annoncé le covid-19 en décembre, est pendu au signal d’alarme depuis bien plus longtemps sur les conséquences qu’un grave incident ne peut que provoquer dans l’ultra-libéral mondialisé adoré par certains d’entre elles et eux qu’il faut un jour nommer. hassan 22 mars 2020 02h41 . »Il faut que France Inter passe en mode connards » pour que connards » puisse être dit — et reçu. On a bien compris qu’ici France Inter était une métonymie. La métonymie du monopole epsilon-journaliste. Qu’on ne dessille que le nez sur l’obstacle. » J ai cesse de lire cet article a la lecture de ces trois phrases et me suis contentee ensuite de le parcourir...avec quelque degout. la situation est unique de notre vivant a tous. Chaque gouvernement fait ce qu il peut avec ce qu il sait des donnees scientifiques elles memes sujettes a controverse mais aussi avec leurs citoyens et l on sait tous qu on n impose pas de la meme façon une cohercition de quelque nature en chine en france ou en italie....alors oui buzyn s est trompee , oui , on a pas anticipe la fabrication intensifiee de gel et masques , oui martin hirsch n est pas ma tasse de the...mais quel rapport avec les rretraites et est ce bien le moment d accabler le gouvernement actuel de la politique de restriction de lits hospitaliers decidee il y a plus de 20ans...que la majorite des francais a appele de ses voeux afin de reduire les depenses publiques...et quand bien meme...le probleme ici n est pas un probleme de lit car c est le mode de contagion du virus qui provoquera dans les jours a venir un afflux massif unique de malades vers l hopital et les reas...aurait t on du entretenir a vide une reserve de milliers de lits de rea dans l attente dee ce virus qu aucun pays n a jamais imagine....soyons travailler ceux qui gouvernent, faisons nous aussi notre mea culpa en condamnant les multiples actes d’incivisme que cette crise met a jourla foule du parc montsouris l exode en campagne des citadins vers leurs residences secondaires le bois de boulogne bonde de familles a pique nique en debut de semaine...et j en passe des de tirer a boulet rouge sur des politiques que l on adore detester ... et prenons nous aussi notre part dans cette heure n est t elle pas a l union sacree plutot qu a l elaboration de ce genre de propos ...pedant partisan calomnieux inutilement provoquant ecrit de telle facon qu un pequin moyen peine a saisir le sens de certaines phrases ? Il sera toujours temps de tirer des enseignements de cette sordide affaire lorsque l orage sera derrière nous...et puis franchement ...le monde diplo fustigeant nos gouvernements en raison d une menace sur notre territoire...mais le monde diplo s’ insurge t il donc des dengues endemiques aux antilles et en amerique du sud du palu ou de l ebola en afrique....cet article Me degoute. land 22 mars 2020 09h16 Merci pour ce texte. La deuxième catastrophe à venir concernera tous les patients porteurs de pathologies chroniques cancers, maladies inflammatoires, diabétiques, insuffisants respiratoires et cardiaques ; etc.... L’impéritie de nos gouvernants, mêlée au lean management, avec saturation permanente des lits d’hospitalisation et des plateaux techniques avant la crise entraînera une perte de chance notable pour la suite. D’ores et déjà toutes les activités non urgentes sont déprogrammées consultations, intervention et nos sociétés savantes valident de facto une prise charge dégradée pour cancers, maladies inflammatoires... Sur le plan sanitaire, le masque n’y suffira malheureusement pas. Philippe GASSAN 22 mars 2020 10h20 conséquentialisme/déontique Merci M Lordon pour ce texte qui met en effet des mots sur notre rage. Merci aux commentaires quels qu’ils soient ils permettent de continuer la réflexion, de lire d’autres points de vue, de conforter ou interroger nos idées, de voir si nous sommes dans la réaction ou la réflexion. Bref, merci. Mais j’ai aussi été particulièrement intéressé par un extrait du texte la distinction entre position "conséquentialiste" et position "déontique". Je m’explique et pose ma question, en m’excusant par avance de mon inculture • Dans la note explicative on comprend bien la distinction entre les deux positions, et on devine la position morale de l’auteur. Mais une question me vient la position "conséquentialiste" peut se targuer de permettre prendre une décision, ce qui ne me semble pas le cas de l’autre. Peut-on la qualifier la première de plus "pragmatique" ? Que propose la "déontique" comme outil de prise de décision ? Je comprends et partage par exemple l’idée de caractère sacré d’une vie singulière, mais ça ne m’aide pas vraiment à prendre une décision. Seule la prévention avoir crié "connards !" avant, avoir anticipé les crises à venir aurait consitué une réponse a priori déontique. Mais une fois que la crise est là, que fait-on ? • Autre question je partage l’idée qui transparait dans les textes de M Lordon qu’à un moment donné il va falloir demander des comptes, et pas avec des gants. Il y a, il me semble, une idée de violence légitime qui s’exprimerait à l’égard notamment de tous ces "connards". Certains commentaires de ce texte en appelle clairement à l’expression de cette violence. Mais qui dit violence dit dégâts... et il me semble que ni M Lordon ni les commentaires que j’ai lus n’aient de goût pour cela. Elle apparait comme une solution ultime, la dernière face au monstre capitaliste. Dans ce cas ne serait ce pas adopter une position "conséquentialiste" de résolution de la crise dans laquelle nous a placé le capitalisme ? Merci pour vos éventuels points de vue sur ces questions, ou pour des renvois vers des lectures qui pourraient les éclairer. Serge LAMACQ 22 mars 2020 10h54 Merci pour cet article si juste. Le capitalisme néolibéral tue et ce n’est pas fini. Quand les "connard" vont ils comprendre que le prochain virus déjà connu "Le réchauffement climatique" va les transformer inévitablement en "criminels" ? Olivier 22 mars 2020 12h16 Haro sur le baudet ! Hier soir, une dame qui sortait du super-marché avec dix bouteilles de coca dans son caddy s’est fait publiquement humilier, à la télé, par un gendarme, devant la france entière. Pourtant, elle n’était pas du genre à propager le virus en écumant les aéroports internationaux. Elle était pour peu de chose dans la casse de l’hopital. Toujours la même stratégie culpabiliser la populace pour faire oublier sa gestion criminelle. Comme pour les retraites, l’assurance chomage, le trou de la sécu, la pollution... Des goupils plutôt. Cédric 22 mars 2020 13h02 Une évidence ! De mon rang social précaire qui se paupérise lentement mais sûrement ce que je viens de lire ne m’est qu’évidence. Je suis déconnecté du travail, de l’économie, de la finance n’en parlons pas !, de l’effort national car trop inaccessible du fait de mon rang social rendu par ma déconnexion du travail, ... etc ; le cercle vicieux. Pourtant, déconnecté, je ne le suis pas de notre société, ou du moins de comment elle fonctionne, celle là même qui tend à me soumettre, me réduire, au contraire j’y suis pleinement connecté. "Connards !" je le gueule à chacune de leur prise de parole dans l’hémicycle via LCP, dans les médias en général lors d’interviews ou d’annonces. J’ai voté blanc parce que j’en ai marre de tous ces Connards, je ne mets plus les guillemets ce serait comme des lauriers sur leur tête qu’ils mériteraient presque de ne plus avoir sur les épaules ; Bref, tous ces Connards, et je vais être inclusif, et toutes ces Connasses ne devraient même pas à avoir à réfléchir pour nous a l’après mais à nous de le faire, pour nous et pour eux. Nous savons pertinemment ce qu’il faut faire pour changer cette société dominée et dirigée par les Connards, minoritaires, somme toute, mais qui continuent inexorablement à être voir Que ces Connasses et Connards continuent à se regarder le nombril, pendant ce temps elles, ils ne regardent pas ailleurs, là ou nous sommes pour construire cet édifice dont elles, ils ne pourront avoir accès que par le simple fait qu’elles sont des femmes et qu’ils sont des hommes comme tout le monde, simplement MichelB 22 mars 2020 15h51 Simon 22 mars 2020 15h51 JMF 22 mars 2020 16h23 Quelle est la définition de "premier de cordée" ? LAROUSSE "Groupe d’alpinistes reliés l’un à l’autre par une même corde pour faire une ascension. Le premier de cordée celui qui est en tête de la caravane d’alpinistes et marque la voie." WIKI "Alpiniste d’un ensemble relié qui grimpe avant les autres. " Je pourrai continuer à citer différents dictionnaires ; le point commun entre toutes ces définitions, c’est la notion de "relié à" Le 1er de cordée n’est pas un héros, il prend même moins de risques que les autres car si il fait une erreur, tout le reste du groupe pourra stopper sa chute. Il bénéficiera ainsi de la solidarité de tout le groupe. Dans cette expression, c’est le groupe qui est un héros. Pourtant, M. Macron fait du 1er de cordée un héros !!! Mais quelle erreur, aussi bien syntaxique que sémantique. Il exprime cependant une réalité franco-française le mépris de certains groupes sociaux-professionnels pour les petites gens, les sans-grades. Moi qui fait partie de la cordée, je suis fier, très fier, de ma place dans la société. Je ne cherche pas à jouer aux premiers, on est toujours le dernier de quelqu’un d’autre. Mais je sais que les autres pourront compter sur moi si ils ont un problème. Le Brésilien 22 mars 2020 16h36 Sincérement comment une intelligence et une plume comme la votre peuvent elles être de gòòôche ? Peut être que vous ne vous retournez pas sur le siécle passé ? un peu comme le petit cheval blanc de Paul Fort. Vous gagnãtes tout de même un admirateur chez les facistes, ce n’est pas rien. Pierre M 22 mars 2020 16h38 Ce qu’en disait la commission européenne en 2016 Si je puis me permettre une suggestion de lecture, les consignes de la commission européenne intitulés "Cost-containment policies in hospital expenditure in the european union" en lien ici On nous y explique très bien qu’il faut "augmenter la disponibilité des soins ambulatoires" dans le texte "increase the availability of outpatient care", c’est à dire fermer des lits, "réduire les coûts opérationnels", "améliorer la rentabilité du secteur de la santé", etc, etc... Ces connards dont vous parlez n’ont fait qu’appliquer des directives, quitte à le faire contre leur peuple, ça ne sera donc pas de leur faute. Cela rappelle des heures bien sombres et pas si lointaines. BA 22 mars 2020 21h18 Jésus Marie 22 mars 2020 21h52 Anna Prasnal 22 mars 2020 22h26 A la fin de ce triste épisode sanitaire, il y aura des comptes à rendre ! Le Monde diplomatique, comme tous les journaux ou magazines est dirigé politiquement ! Mais peu importe ! Je n’adhère pas à la politique de Mr Macron, mais je voudrais défendre Mme Buzyn. En lisant d’autres magazines de tendances diverses, il s’avère que ladite personne avait alerté le gouvernement sur une probable épidémie mais elle n’a pas était écoutée. Je rappelle qu’elle est médecin et je pense qu’elle savait ce qu’elle rapportait ! Au lieu de cela, elle a été débarquée pour fourbir au postulat de la mairie de Paris, à savoir, un challenge impossible ! Bravo au gouvernement ! Il se retrouve dans une impasse et Mme Buzyn, femme ô combien intelligente, règlera ses comptes le moment voulu ! En attendant nous vivons une période dangereuse que d’aucun n’apprécie pas à son juste malheur et cela n’est pas terminé. Désolée, en fait, non, il ne faut pas se fier à un seul média pour se faire son opinion ! Ne soyons pas des moutons. frederic guillem 22 mars 2020 23h00 Merci à Mr Lordon d’oser exprimer une opinion ne visant pas à caresser les "gouvernants" dans le sens du poil...c’est pourtant, il me semble l’objectif majeur visé par toute la clique de "stars" et autres aspirants à le devenir de la presse mainstream que de flagorner a l’envi et permettre que la moindre question de fond un tant soit peu critique de l’establishment soit immédiatement tuée dans l’oeuf. Ces employés zélés ne semblent être mus que par le même égo hypertrophié qui caractérise les élites qu’ils singent de tout leur pauvre cœur. Dans un tel contexte, comment des politiciens, mis en place par l’oligarchie, bercés dans le confort douillet d’une presse aux ordres- la grande majorité des organes de presse étant aux mains des plus grosses fortunes- ne pécheraient ils pas par excès confiance ? Ces bons petits soldats, qu’ils viennent d’emmaus ou d’ailleurs, pour la plupart imbus d’eux mêmes, avides de pouvoir, de gloriole et dont le rôle principal consiste à servir de vitrine démocratique au laminoir ultra libéral qui nous dirige, ces gens là donc, sont censés développer subitement des convictions, des scrupules ou une conscience qui les amèneraient à privilégier le bien commun ou le bien être de la populace plutôt que l’intérêt Supérieur des magnats de l’industrie ou de la finance dont ils sont les serviles employés ?? Tous ces braves gens aux manettes qui ont mené le monde dans l’état de pourrissement avancé dans lequel il se trouve devraient être ceux par qui le salut arrivera ? Ce n’est pas la vergogne qui les empêchera de se poser en tant que tel, c’est une certitude, mais si nous ne sommes pas capables au milieu du champs de ruine planétaire, d’un effort de volonté, d’imagination, d’altruisme et d’action suffisants pour envisager et aménager une autre manière de vivre et de partager les biens terrestres avec justesse et raison, alors, nous ne valons pas mieux qu’eux et héritons des élites que nous méritons. Nul doute que ces derniers veilleront à préserver nos libertés de produire ou de consommer et, ce faisant, nous guideront allègrement au bout de la logique insensée du très clairement utopique système capitaliste. Ernesto 22 mars 2020 23h46 Nos vies valent mieux que leurs profits La crise sanitaire du coronavirus est un terrible révélateur. Elle condamne irrémédiablement les logiques économiques, sociales, politiques menées depuis des décennies au nom de la compétitivité, du libre-échange, de la concurrence libre et non faussée, des dogmes monétaires, du coût du travail, de la soumission servile aux injonctions des marchés. Elle condamne également sans appel tous ceux, qu’ils soient de la vraie droite à la fausse gauche, qui les ont mises en oeuvre avec une constance, une détermination, un acharnement sans faille. Beaucoup de nos concitoyens, conditionnés par le catéchisme néolibéral qui règne sans partage dans la parole et les actes gouvernementaux et ses relais médiatiques, résignés à l’idée qu’il n’y a pas d’alternatives crédibles aux politiques menées depuis presque toujours, vont pourtant brusquement découvrir que ce qui semblait impossible hier et aujourd’hui, peut être la réalité de demain. Ils prenaient pour argent comptant si on peut dire !, les affirmations de ceux qui les gouvernent. Ainsi d’un premier ministre, promis à un bel avenir présidentiel avant de fâcheuses péripéties judiciaires, déclarant sans rire "Je suis le 1er ministre d’un pays en faillite financière", autrement dit plus un sou dans la caisse ! Ils étaient pour la plupart convaincus, sans doute à cause d’une insuffisante culture économique, qu’une banque ne peut prêter que l’argent déposé par ses clients épargnants, que donc les dépôts font les crédits, alors que c’est l’inverse ! La création monétaire ex nihilo et ses possibilités insoupçonnées, surtout mais pas seulement en situation de crise majeure, vont leur apparaître en pleine lumière. Ils vont ainsi apprendre que la BCE n’a pas attendu la pandémie du coranovirus pour faire fonctionner ce que d’aucuns appellent avec une petite pointe péjorative, la planche à billets. La BCE qui en théorie ne reçoit d’ordres de personne surtout pas des politiques !, remplit sa mission au service exclusif des marchés financiers stabilité de l’euro, maîtrise de l’inflation. Depuis des années elle pratique le QE = le Quantitative Easing = politique d’assouplissement monétaire pour assurer les liquidités et faire baisser les tensions sur les marchés. La zone euro étant une des moins dynamiques en matière économique au niveau mondial, la BCE tente, en déversant des océans de liquidités sur les marchés, d’inverser la tendance en espérant ainsi que le "ruissellement" finira bien par atteindre l’économie réelle 2 500 milliards d’euros en quelques années. Elle a d’ailleurs tellement baissé son taux directeur, qu’elle prête maintenant aux banques commerciales et à certains Etats par le biais de rachat de dettes souveraines sur le marché secondaire, à taux négatifs ! Les emprunteurs s’enrichissent en s’endettant ! La bonne madame Lagarde est prête à tout pour sauver un système qui marche sur la tête ! A SUIVRE Ernesto 23 mars 2020 02h38 Nos vies valent mieux que leurs profits SUITE Seul problème mais d’importance capitale, ces crédits sont accordés SANS AUCUNE SELECTIVITE. Ils pourraient si les statuts de la BCE le permettaient ! tout à fait financer directement l’économie réelle en nourrissant des projets répondant aux défis et urgences incontournables du moment sauver l’hôpital public, engager réellement la lutte contre le réchauffement climatique, activer la transition énergétique, protéger la biodiversité menacée, éradiquer la précarité et la pauvreté endémiques, développer la recherche, l’emploi qualifié, de bons niveaux de salaires, la protection sociale, des services publics de qualité... Au lieu de cela, ces sommes colossales s’investissent prioritairement dans la finance parasite et la spéculation, faisant gonfler démesurément les bulles financières qui finissent toujours par éclater en produisant des krachs et l’effondrement des bourses mondiales, nous en sommes là aujourd’hui. Seule différence mais qui est de taille avec la situation totalement inédite que nous vivons actuellement l’arrêt presque total de l’économie mondiale, lié au confinement des populations et la quasi paralysie du système productif, oblige à diriger la manne issue de la création monétaire en principe illimitée ce qui différencie une banque centrale des banques commerciales "ordinaires" directement vers l’économie réelle sous peine de créer un chaos à l’échelle planétaire dont on a peine à mesurer toutes les implications. Car il faudra bien payer les salaires incluant les cotisations sociales, aider les entreprises à faire face à leurs obligations en matière de paiement des fournisseurs,règlement d’impôts, remboursements d’emprunts... On pourrait aussi parallèlement, en ces temps d’exception où chaque euro récupéré compte, trouver légitime d’opérer de radicales révisions de rentes de situations apparemment figées et difficiles à remettre en cause. Je pense par exemple à un réexamen du partage des richesses, une remise à l’ordre du jour de l’impôt sur la fortune 3 milliards ce n’est pas rien quand les caisses sont soi-disant vides ! , une répudiation de quelques dettes odieuses, une invitation à quelques investisseurs dopés au risque à prendre leurs pertes... Les français vont donc s’apercevoir qu’en cas de crise majeure, l’argument qu’on leur sert en situation normale chaque fois qu’ils revendiquent, "trop cher, trop de dépense publique, nous n’avons pas les moyens, il faut économiser, réduire le coût du travail pour rester compétitif..." ne tient plus, nécessité fait loi, quand la volonté politique est là il y a toujours une solution. Et donc, logiquement,quand le tsunami sera passé, devrait s’affirmer l’idée que puisqu’en cas de malheur on sait pouvoir trouver l’argent, à fortiori, en situation redevenue normale et apaisée, la cinquième puissance mondiale devait sans problème pouvoir financer à hauteur des besoins les dépenses utiles et nécessaires au bien commun. MAIS ATTENTION ! ceux qui ont lu "La stratégie du choc" de la journaliste et essayiste canadienne Naomi Klein, savent d’expérience que rien n’est jamais écrit à l’avance. L’histoire nous a appris à maintes occasions que les traumatismes générés par des événements hors du commun guerres, coup d’Etat, tsunami, crises financières, sanitaires..., plongent les populations dans un état de sidération et de paralysie qui les rend le plus souvent incapables de réagir et de s’opposer à des menées régressives, à caractère parfois fascistoïdes, opérées par les forces dominantes qui profitent de l’occasion pour accentuer leur avantage et aggraver les situations. Comment comprendre par exemple, que, lors de l’examen vendredi à l’Assemblée Nationale de la loi d’urgence coranovirus, les 51 amendements proposés par l’opposition aient tous été refusés ? La macronie pourrait-elle seule, avoir raison sur tout, ignorant avec mépris et arrogance les apports constructifs de ceux qui ne sont pas du clan ? C’est ça l’unité nationale, la solidarité responsable que semble appeler de ses vœux le président ? Comment comprendre le refus de l’exécutif de borner dans le temps les dérogations prévues aux lois et règlements qui protègent les travailleurs en matière de temps de travail, de congés payés, afin d’assurer la continuité des productions essentielles ? Est-il raisonnable et acceptable pour le gouvernement de rester dans le flou, concernant la définition précise de ces mêmes productions essentielles, en laissant, de fait, le soin pour le patronat et le MEDEF, d’arbitrer les conflits avec des salariés préoccupés à juste titre d’assurer leur propre sécurité et de ne pas produire dans n’importe quelles conditions des biens dont l’utilité n’apparaît pas indispensable dans ce contexte particulier ? La plus extrême vigilance s’impose donc compte tenu de ces signaux d’alerte. L’heure de régler les comptes n’a pas encore sonné, mais elle viendra en son temps. Nous n’oublierons rien des responsabilités et du bilan qu’il faudra assumer en en tirant toutes les conséquences pour le futur. Pour l’heure, respectons strictement les consignes nous n’avons pas le choix !, priorité absolue aux malades et à ceux qui les soignent avec un courage et un dévouement admirables qui forcent le respect. Exigeons sans attendre les milliards indispensables pour notre système de santé en termes d’effectifs, de salaires, de formations, de moyens en outils de travail, de matériels de protection en nombre suffisant. Et n’oubliez pas ! le meilleur service à rendre à ceux celles qui sont en première ligne et assument tous les risques, c’est de rester confiné chez vous. Gardez le moral et portez vous bien ! Loïc Desmots 23 mars 2020 04h32 Pour illustrer , je vous invite à aller visiter le profil youtube de l’explorateur urbain AdcaZz Urbex. Il y fait état de nombre d’hôpitaux abandonnés avec leurs matériels. Images à l’appui. C’est édifiant. Des lieux à ré-ouvrir en ces temps de crise sanitaire ? certainement ! Merci encore Frédéric, c’est grâce à des gens comme toi que je sais que je ne suis pas fou. Cyril 23 mars 2020 07h11 Confinés par des cons-finis » Ça doit être le confinement …, je sens monter la colère. Mais qu’ont-elles faits, nos zélites » auto-proclamées et arrogantes pléonasme, nos grands sachants-tout, nos représentants-élus », ceux qui nous disent la main sur le cœur et des trémolos dans la voix qu’ils ne pensent qu’à notre bien-être et notre avenir, et qui prétendent être à notre service ? Était-ce tellement impensable, particulièrement pour ces défenseurs de la libre circulation de tout, que le coronavirus, ayant fait surface en Chine fin 2019, arrive assez vite en Europe ? Qu’ont fait nos zélites » pour préparer le pays à l’arrivée du virus ? Après avoir méthodiquement démoli les services publics, et particulièrement la médecine et l’hôpital pour les transformer en banales marchandises à rentabiliser, avec dans les hôpitaux des beds-managers » vendant des séjours, ils ont juste oublié » de commander des masques, du gel hydro-alcoolique, des tests de dépistage permettant de savoir qui est porteur du virus, pour n’isoler que ces personnes porteuses. Le dépistage massif, les Coréens l’ont fait avec succès, la propagation du virus en Corée a été très vite maîtrisée, sans confinement général. Gouverner, c’est prévoir, parait-il… Moyennant quoi, grâce à ces cons-finis », il n’y a plus d’autre solution que de confiner tout le monde, dans l’espoir de maîtriser la propagation. Et l’illusionniste élyséen, qui prétend maintenant que tout ne doit pas être marchandisé, qui peut le croire alors que tous ses actes ont été jusqu’ici dirigés dans la direction inverse. Mais il y a aussi plus grave. Comme on n’a pas voulu faire des tests à grande échelle comme en Corée pour isoler les porteurs du virus, la courbe des contaminés monte en flèche de façon exponentielle, les hôpitaux seront bientôt tous débordés, manquants de lits et de respirateurs et avec des soignants malades, puisqu’ils sont envoyés au combat sans protections. Et que dire du choix que devront faire les soignants entre deux malades, pour savoir auquel attribuer un respirateur ? On peut déjà parier, qu’il ne faudra pas dépasser un certain âge, pour avoir une chance d’être intubé …, et de pouvoir survivre. Médecine de catastrophe pour pays du tiers monde ! Pour résumer cette situation en une courte phrase la France de Macron, c’est plus de LBD pour réprimer, moins de respirateurs pour soigner ! Ça dit tout sur les priorités des gens au pouvoir. Il ne faudra pas oublier tout cela et demander des comptes, calmement et fermement, lorsque la crise sera passée. La justice est là pour cela, et il est sain pour ce qui reste de démocratie, que les décideurs aient des comptes à rendre. Le mouvement s’engage d’ailleurs déjà, un collectif de médecins a porté plainte. Et en attendant, gardons yeux et oreilles grands ouverts, et notre cerveau en veille permanente pour penser par nous-mêmes et ne pas se laisser imposer l’enfumage habituel. Concernant les traitements possibles, nous avons en France un éminent spécialiste en virologie, considéré par ses pairs comme le meilleur de sa discipline au niveau mondial, le Professeur Didier Raoult. Il dirige à Marseille une unité de recherche sur les maladies infectieuses. Il a testé dans son unité chloroquine et hydroxy-chloroquine, molécules de base de médicaments anti-paludéen très connus Nivaquine, Plaquenil, que les médecins chinois disent avoir utilisé avec succès contre le coronavirus. Le Pr. Raoult a fait des premiers tests dans son unité, qui semblent confirmer ce que les médecins chinois ont écrit sur l’intérêt de la chloroquine. Avec ce type de traitement, le Pr. Raoult constate que la charge virale des malades traités baisse notablement, contrairement à la charge virale du groupe témoin qui n’a pas reçu le traitement. La communauté médicale française parait sceptique, certains parlant d’effets secondaires éventuels à étudier, alors que ces molécules sont administrées depuis longtemps et sur de longues durées contre le paludisme. Il y a d’ailleurs, à ma connaissance, relativement peu de cas de coronavirus en Afrique, continent où du fait du paludisme, de nombreuses personnes prennent ce type de traitement. Hasard ? Il semble que seul le Pr. Bleibtreu de la Pitié-Salpétrière ait décidé d’utiliser également la chloroquine. Lutte d’égos, ou intérêts financiers des labos ? La chloroquine est tombée depuis longtemps dans le domaine public et ne coûte presque rien, un vrai scandale pour le capitalisme. Pendant ce temps, des gens meurent ... Cyril daniel convertini 23 mars 2020 08h35 Tout simplement MERCI pour avoir si bien résumé... eve 23 mars 2020 10h26 Quand l’état est déficient, le citoyen reprend ses droits...-... Les notions d’intérêt général, d’intérêt des citoyens, d’intérêt du pays son exergue de ce gouvernement. Nous devrions reprendre possessions de nos institutions, une à une ? Des actions on déjà commencé en ce sens. Les médecins font fi de l’avis de ce gouvernement et utilisent le médicament. Et si canal + choisissait le bien commun et diffusait gratuitement malgré l’interdiction du groupuscule CSA ? Et si les agents de pole emploi décidaient de ne pas respecter les consignes ? ...N’avons nous pas comme limites que celle et de l’intérêt de tous, le bien commun et de notre imagination ? …—… bob 23 mars 2020 13h21 Jean Michel 23 mars 2020 15h42 Bravo pour votre article. Vous ecrivez avec une telle verite et une telle analyse ! Cela me rassure enormement quand je lis votre article car je n’appercois que je ne suis pas seul a penser comme cela. Heureusement qu’il y a encore des gens qui savent penser. Bravo encore ! Citoyen 23 mars 2020 16h01 Les criminels qui nous gouvernent » Ce n’est peut-être pas le bon moment de "polémiquer", mais l’article est un chouia redondant. mais il y a de l’effort. Quant au mot connards, je suis d’accord avec certaines réactions qui préfèrent parler de criminels. Connard peut être équivoque, parfois même sympa. Qui sait si bientôt on ne dira pas autre chose. » écrit Lordon. Et bien nous y sommes, le moment est là. Criminel est sans appel. Toute personne ayant accès aux médiats, merdiquessurtout et autres, doit employer ce mot de la manière la plus redondante possible pour désigner tous ceux qui ont minimisé la catastrophe en cours. Les politiques d’abord, puis les médecins affidés, les journalistes et médias de propagande, puis tous ceux qui ont servi de caisses de résonance. Il faut commencer à réclamer le jugement de tous ceux là à travers toutes sortes de comités, locaux, nationaux... Cela aidera à les mettre à poil, rappeler ou faire prendre conscience de ce qu’ils sont réellement. Il ne faut pas leur laisser le moindre espace pour les prochaines élections. La dénonciation de tous ceux qui ont trompé dans ce crime doit être généralisée, personnalisée. Il faut donner des noms. S’il est vrai qu’une pandémie n’est pas une guerre, le crime de tous ces responsables procède d’une guerre de classes menée sciemment, et depuis longtemps. Alors le devoir de chaque opposant à ce crime est de se ranger du côté de la dénonciation. Et ne laissons pas aux seuls politiques l’initiative de le faire, ils risquent de tromper dans des arrangements électoralistes. Cette guerre sociale est trop sérieuse pour qu’elle leur soit confiée. C’est le moment de se poser en citoyen entier. Cygne 23 mars 2020 20h02 Bonjour, Ce phénomène, qui est biologique quant à son origine, révèle une limite fondamentale au capitalisme, limite indépassable et qu’aucun régime économique ou politique ne peut dépasser je veux parler de l’impossibilité pour ce régime économique d’imposer une mainmise absolue sur la vie et le vivant en général. Car le capitalisme prend effectivement la vie en otage, en tant que celle-ci, dans son principe premier et essentiel à tout le reste, est une affirmation de soi et de sa reproduction dans l’existence. Or cette reproduction n’est possible, en terre capitaliste, que par l’inscription de son existence dans la logique du marché du travail, de la consommation, avec toutes les contraintes structurelles et les inégalités fondamentales que cette inscription implique. C’est dans ce saisissement fondamental de la vie en sa base matérielle concrète que le capital peut alors imposer ses conditions et dresser le vivant pour en faire ce dont il a besoin une bête laborieuse et hédoniste en même temps. Les logiques de captations sont telles, et les initiatives sur la perpétuation de son pouvoir dans le futur sont ainsi déterminées que le capitalisme a un besoin fou de certitude et d’assurance sur le présent et l’avenir. Le capitalisme est la négation même de l’évènement, du Nouveau en tant que tel et de sa part de contingence irréductible. Ainsi les "marchés financiers ont horreur de l’incertitude", dit-on souvent, et le désir de l’investisseur à un inflexible besoin de stabilité besoin relativement universel dans notre quotidien, mais désir légitime seulement chez l’investisseur, ce qui justifiera la flexibilisation la plus totale du travail en vue de satisfaire ce désir de sécurisation absolue à l’œuvre chez l’investisseur. Dans cette perspective d’emprise sur le vivant, le capital s’affirme comme une rationalité calculante et organisationnelle totalitaire la vie devient un stock d’enérgie disponible offert à la rationaité managériale et à la stimulation publicitaire du désir. Elle doit être fonctionnelle et répondre au critère de la rentabilité extraction du maximum d’énergie productive avec le minimum d’investissement, et captation de la libido en lui indiquant la voie de ses plaisirs autorisés dans le circuit de consommation. Pour cela, la vie politique doit être stable et sans conflictualité réelle capable de contester la moindre parcelle de vie au désir de l’investisseur on se dotera alors de systèmes politiques sur mesure, avec un périmètre bien défini qui oscille entre le même et le même ; la vie sociale doit se régler sur les impératifs du capital ; le temps et l’espace, deux dimensions fondamentales du vivant, seront eux-mêmes configurés pour canaliser la vie dans ses moindres recoins le Paris Haussmanien, c’est la ville bourgeoise typique, avec la nécessité d’en finir avec ces ruelles sinueuses difficilement contrôlables et trop peu circulantes... on construira alors de grands boulevards où la foule pourra s’entasser et se rendre en masse au travail, faire circuler plus rapidement les marchandises, tout en se faisant facilement coincer par la cavalerie en cas d’insurrection. C’est la forme même de la vie que le capital prend en otage par tous les bouts, au point d’en faire une civilisation. Avec un but précis éradiquer toute création réelle, toute plasticité existentielle, et s’assurer d’une disponibilité pleine et entière de tout le vivant, qui devra ainsi devenir pré-visible, pré-dictible, sans évènement aucun et sans ouverture quelconque vers une différence significative dans la forme de vie des hommes. C’est ce que nos chers gouvernants nomment "moderniser", "rationaliser", "gérer", etc. Ainsi le capitalisme forme un monde à son image et à sa ressemblance, c’est-à-dire sans surprise, sans évènement, sans différence et surtout très frigorifiant dans sa logique de l’égoïsme "rationnel" et calculant tout ce qui est les eaux glaciales dont parlait Marx. Ce virus vient contrarier cette pulsion de sécurisation de la vie et du réel dans son ensemble. Cette volonté de certitude, de domestication de la vie pour les besoins de stabilité du désir de l’investisseur, toujours conservateur au sens premier du terme, vient de voler en éclat en quelques semaines. Ainsi les investisseurs s’affolent, car quelque chose leur résiste la vie et ses phénoménes d’incertitudes qui lui sont propres. La base vitale toujours présupposée par le Capital se dérobe sous ses pieds, de sorte que le désir de l’inverstisseur prend vaguement conscience de son illusion fondamentale et consubstatielle à tous les pouvoirs la base réelle de son pouvoir ne lui appartient pas, et qu’il est totalement dépendant d’un élément qu’il ne peut maîtriser complètement. Ainsi l’appareil productif, qui suppose la domestication du vivant, est massivement enrayé d’un coup. La contingence et l’imprévisible fait irruption dans la planétaire planification du réel que le capitalisme impose aux hommes. Et c’est bien cela, le caillou dans la chaussure de Macron et de nos gouvernants ils ne voulaient pas de ce confinement et n’en veulent toujours pas au fond d’eux. On voit différents sons de cloches apparaître. Il faut se confiner mais aller travailler massivement, n’est-ce pas ? Le confinement est la mesure obligatoire pour ne pas sauter immédiatement aprés la crise ils pourront dire qu’ils ont vraiment tout essayé. Mais au même moment ils s’empressent de compenser cette mesure et de l’annuler en partie dans les faits par les les mesures concernant les 35 heures, les congés payés qui vont devenir pour beaucoup un confinement, les milliards censés stabiliser l’instabilité fondamentale introduite par ce virus, etc. Et puis, évidemment, la mesure immédiate concernant le droit de retrait, dont on se doute qu’ils feront tout pour le rendre quasiment impossible... car dans ces conditions, le droit de retrait n’est rien d’autre que la puissance de la vie qui, en dernier recours, refuse de se plier et de jouer le rôle de stock d’énergie disponible et fluide offert à l’exploitation du capital, et ce au nom de la conservation de cette même vie que les salariés estiment menacée. Puisse cet événement malheureux ouvrir les yeux à tous sur cette dépendance radicale du capital à l’égard de la vie, et qu’il ne faut pas plus de deux semaines pour faire éclater bien des cadres qui semblaient naturels et nécessaires à nos existences. Le capital est une partie de la nature, et sa puissance est limitée. C’est devant cette finitude qu’il se retrouve aujourd’hui, et les balbutiements de Macron, tout comme sa réaction grossièrement guerrière, ne sont que l’expression de ce vertige toujours nié en temps ordinaire et toujours révélé en temps extra-ordinaire. Si Macron veut nous mobiliser par une rhétorique guerrière, c’est tout simplement que c’est tout ce qui lui reste pour discipliner ce qui peut encore l’être et maintenir les énergies disponibles et prêtes à l’emploi le plus tôt possible. Mais cette logique guerrière n’est que le symptôme du frisson qui l’effleure devant cette béance qui vient de s’ouvrir brutalement. Que cette brêche ouverte puisse servir de leçon, et que la prochaine soit un évènement politique et non plus un virus biologique, voilà ce qui reste à voir dans les temps qui approchent. Pour l’instant le Medef prend l’initiative, clairement. SM 24 mars 2020 13h50 Camarades du blog de M. Lordon, à l’occasion du triste incendie de Notre-Dame, les compétiteurs du CAC40 ont rivalisé de générosité pour contribuer à la reconstruction de la cathédrale 100 millions ici, 200 millions là. Bravo Messieurs. Mais que ne mettez-vous aujourd’hui la main à la poche, puisant dans les réserves de votre immense compassion, pour venir en aide à la France, aux Françaises et aux Français qui aujourd’hui, sans masque et sans peur, exposent leur vie pour protéger la notre ?! Sortez vos sous, Messieurs les capitaines d’entreprise, pour combattre l’incendie ! Nous sommes en guerre, n’est-ce pas ?, alimentez l’effort, soutenez nos combattants, puisez un peu dans vos millions de millions pour aider les hospitaliers, les caissières, les conducteurs routiers, les pompiers, les flics, oui même les flics, et tous ceux qui chaque matin se lèvent pour ériger les digues qui nous protègent du feu. Camarades, exigeons des puissants, des pleins-de-fric, des exploiteurs du peuple des travailleurs qu’il lui rendre un peu, oh, par tout, un peu seulement de ce qu’ils lui ont volé ! Songeons à tous ceux qui chaque jour putain, chaque jour ! continuent d’aller au charbon, s’occuper des autres pendant que la France est à l’arrêt, suspendue au progrès du mal et à l’incurie du gouvernement. Camarades, qu’ils rendent l’argent, qu’ils le partagent un peu avec ceux qui souffrent au boulot pour nous. sm ps j’en suis pas des "lève-tôt-qui-se-battent-pour-les-autres" ! Nicholas Sowels 24 mars 2020 15h39 Monsieur Lordon, Vous avez tout à fait raison ! La semaine dernière vous avez annoncé que le coronkrach sera bien pire que la crise financière de 2007-2008. Cette semaine, vous annoncé que nous sommes dirigés par des "connards" comme c’est toujours le cas d’ailleurs. Espérons simplement que l’effondrement de l’Europe et la société libérales, que vous critiquées depuis tant d’années, et le retranchement dans les états-nations que nous vivons en grande vitesse se solderont par la paix et la bonne humeur. D’autres "connards" sont déjà à l’oeuvre Trump, Johnson, Orban, Putin, etc. etc. et d’autres "connards" encore vont se réjouir des retranchements que nous vivons, peut-être avec l’idée maline de purger les peuples purs de leurs impuretés. Bien cordialement, Nell 24 mars 2020 22h53 Cher Frédéric Lordon. Merci. Cette fois, il fallait que je l’écrive, que je vous l’écrive. Parce que la situation dépasse le besoin que je ressens habituellement de prendre le temps de réfléchir, elle m’oppresse. Elle m’empêche de respirer, comme les gilets jaunes suffoquaient déjà. Je dois bien reconnaître que je percevais et soutenais leur révolte d’un point du vue politique, mais que je ne la ressentais pas émotionnellement. Et je ne m’en rends compte que maintenant. Et comme c’est dur. Alors vos mots, c’est de la catharsis grand luxe. Mais que faire, sans des piques, pour qu’advienne le Grand Soir au XXIe siècle ? La seule métode que le passé nous enseigne, c’est de couper des têtes. Sans trop de nuances. Après la victoire de Macron je me suis sentie profondément démunie. Au fond, bien plus qu’avec n’importe quel autre résultat du scrutin. Je me suis dit que ce cadet Roussel était le reflet très exact de la classe dominante et que rien ne semblait pouvoir se mettre en travers de ses ambitions mortifères. Et que c’était moi qui n’avais rien compris au sens de l’Histoire. Les gilets jaunes m’ont permis de survivre. De m’y remettre. Mais ce sont bien les actes de violence face au symboles du capitalisme qui leur ont donné de la visibilité, du grain à moudre pour faire naître, dans l’inconscient collectif, cette étrange solidarité entre CSP. Alors, comment faire sans la violence ? Parfois je vous en veux de ne faire qu’écrire. Parfois je vous en veux très personnellement j’ai du mal à distinguer l’homme de son œuvre de ne pas entrer dans le jeu politique, alors que vous sonnez si juste. Mais c’est peut-être la condition pour sonner juste. Ne pas faire de politique. En tout cas, vous savez comme personne me faire ressentir la rage de classe. ANTON 25 mars 2020 03h09 Monsieur Lordon, un immense merci pour ce billet, quel plaisir de ne pas se sentir seul face a ces "Connards" . jean-marc MOREL 25 mars 2020 11h09 A belle-ile en mer, un site web regroupe beaucoup des échanges entre habitants, résidents et vacanciers. Quelqu’un vient de diffuser ce texte de Lordon . Le modérateur un ami digne et honnête, humaniste loin des réacs annonce la censure de ce message considéré "politique" . Pour moi, fréderic met donc bien le doigt sur la plaie, en s’opposant frontalement au consensus tenté par l’idéologie dominante ...de la classe dominante Philippe Laval 25 mars 2020 13h38 Merci merci ! Frédéric Lordon ! ça libère ! ça m’a inspiré un slam que je vous partage... Debout les gens C’est pas trop tard Nos gouvernants Sont des connards On les savait cyniques Tout pour moi, et qu’moi qui nique On les savait nuisibles mauvais L’fongicide c’est risible à côté On les savait cupides branchés tout à l’ego Touche pas aux miettes de mon gâteau On les savait dangereux Méchant requin teigneux On les savait ! ... Pas tout à fait. On les croyait fortiche Du pouvoir et d’l’artiche Dans l’panier d’crabe impitoyable Pas d’place pour l’crétin On les croyait malin ! Que dalle Peau d’balle Debout les gens C’est pas trop tard Nos dirigeants Sont des connards Heureusement qu’la vie d’en bas, la vie d’ici, s’décourage pas Qu’l’intelligent c’est toi c’est moi C’est n’importe qui, mais pas de l’ENA, ça va ! Fonctionnent avec des objectifs Des résultats comme obsession Si on laisse faire ces maladifs Ils les atteignent les cons Les cons d’école sup Les cracks du bitcoin Les premiers d’la monnaie Les starters à toute heure Les champions de la classe Les vainqueurs de la place Manipulateurs de la masse publique Prédateurs politiques Winners numériques Pompeurs de fric sans foi Faiseurs de loi pour soi Chacun pour moi, Dieu pour les autres Rhaaa Heureusement qu’la vie d’en bas, la vie d’ici, s’décourage pas Qu’l’intelligent c’est toi c’est moi C’est n’importe qui, mais HEC, assez ! Debout les gens C’est pas trop tard Nos tout-puissants Sont des connards Leur QI sert à quoi ? Leur sert d’kiki ou quoi ? Le cas du QI qui fait l’kéké qui cocufie le plus con qu’lui, non ! C’est cuit sinon Le QI non, le cul oui Le cul c’est du corps Et la peau, c’est d’l’apport De sensible perceptible Qui sait de c’qu’il ressent Et il le sent Qu’c’est l’enfer sans les autres Bon sang Pas b’soin d’apôtre L’génie humain est collectif C’est l’anonyme que j’kiffe Heureusement qu’la vie d’en bas D’ici d’en bas Merci Lubat s’décourage pas Que l’dissident c’est toi c’est moi C’est n’importe qui, qui n’s’y croit pas Qui nous rend tous intelligent Debout les gens C’est pas trop tard Nos dominants Sont des connards Donnés gagnants Sans qu’y ait d’bataille Cul dans la graisse cuillère argent Élite et Versailles Sont toujours devant Et ils s’pètent plus haut Montent sur leurs égos Et Ergo sum qu’ils clament Les v’la partis dans la réclame Les fiers salauds font la leçon Y s’ébouriffent comme des dindons Face aux pigeons qui s’en battent l’œil Qui prennent la vie comme on picore Des restes des miettes que l’on accueille Comme bouts d’bonheurs à partager... Mais les gros cons pérorent Sur leurs mérites, et sur leurs bites Qu’est la plus grosse Qui peut s’enfiler la planète, Et la faire jouir et la chauffer La surchauffer à en crever La baiser en s’en foutant En faisant ban d’incontinents Immondes à la dérive Qui laissent inonder tout’ les rives Des continents Debout les gens C’est pas trop tard Nos têtes de gland Sont des toquards Et ils pissent comme je pleure Sur les manques d’humilité Sur l’oubli des humiliées Sur la nature piétinée Mais Merdre La planète mouille Éponge à faire jouir on la presse Ça presse, ça pressent l’or Ça sent l’orgasme dans tous les ports Et le puissant se marre Et les p’tits trinquent... Dans la campagne L’humidité guette l’humus gagne Ça mycose ça mucus ça fond Et ça vous lèche de sel Les pieds autrefois Plantés dans la terre. Debout les gens J’suis furibard Prenons les d’vants C’est pas trop tard Triquards z’ouvriers p’tite tête ou professeur Z’êtes beaux les gens en jaune et en couleur Black de Clermont Beurs d’Avignon breton immigrés urbains déracinés Z’êtes fort les gens en gilets en défilé Petites mains bénévoles militants volontaires engagés Z’êtes bon les gens en solidarité C’est pas fini il y a les femmes il y a des femmes Il y a toutes les femmes faites du bruit ! Faites du bruit pour leur flamme ! Debout l’amie c’est pas trop tard Ouvre ta pogne sers toi dt’a langue Et soit tu cognes soit tu harangues Faut foutre le waï et la bagarre Faut empêcher ces cons ces césars ces nérons Ces bouffis ces bouffons suicidaires incendiaires Mettons plutôt des champions de l’école buissonnière ! Debout c’est pas trop tard Pour inventer demain Faut licencier tous ces connards Réinventer l’genre humain J’m’arrête là, j’vous aime Ça s’ra pas la lutte finale Hein... Mais chantez la quand même Frank 25 mars 2020 20h18 Je partage pour l’essentiel le contenu de votre article, M. Lordon, et vous remercie au passage du travail que vous abattez. Vous n’en êtes peut-être pas conscient, mais sachez que vos thèses sont très répandues au sein de la population, surtout parmi les indécis et autre ex-"apolitiques", les déçus du capitalisme néo-libéral, qui se rêvaient en "winner", "requins", etc., et se découvrent dupés, fragilisés, et nus, comme l’a si admirablement bien montré Todd dans son livre ’La lutte des classes en France au 21ème siècle". Dans l’état de stupeur générale qui s’abat en ce moment sur les consciences, je recommande la lecture de "Stratégie du choc" de Naomi Klein. On y découvrira comment, une fois de plus, le Capital profitera du désarmement affectif et de la panique générale pour approfondir encore sa prédation sur le corps social. A peine le confinement commencé, les premières mesures de lutte de classe commencent à poindre, dans les ordonnances "travail" du premier ministre, que des députés LREM suggèrent opportunément d’ailleurs d’inscrire dans la Loi ordinaire. Un cercle s’est formé, et je n’en vois pas l’issue les politiques néolibérales créent des situations de crises et de choc, lesquelles situations conduisent à l’affermissement des politiques néolibérales, ainsi de suite. Une fois de plus, la crise du coronavirus en fera la démonstration. La responsabilité des mesures d’austérité dans l’ampleur de cette catastrophe n’est plus à démontrer, notamment sur les coupes budgétaires dans la Santé ; mais par un retournement de circonstance extraordinaire mais finalement assez récurrent depuis les années 70, cette catastrophe débouchera sur plus d’austérité budgétaire, moins de service public, un pouvoir politique encore plus autoritaire, un saccage des acquis sociaux et des intérêts des travailleurs, etc., et tout ceci face à une population sidérée et étourdie, qui mettra quelques mois voire plusieurs années à comprendre ce qui s’est passé. Le peuple est absent, abasourdi par la magnitude du choc ; plus besoin de décret ou d’ordonnance pour définir les règles de confinement un simple tweet du ministre de la santé suffit, et ça fonctionne ; C’est auprès des éditorialistes BFM que les gens prennent désormais leurs instructions. Le modèle à suivre, ces temps derniers, c’est celui de la Chine et les gens le demandent avec insistance. Et comment ne pas les comprendre, lorsqu’on sait, avec Spinoza, que notre condition quasi-insurmontable est la servitude passionnelle, le primat des affects les plus forts, etc. Et quoi de plus fort ces jours-ci, que le spectacle des cercueils "Italiens" défilant sur nos écrans, le point quotidien de M. Salomon, etc. Plus de la moitié des Brésiliens désapprouvent la façon dont Jair Bolsonaro gouverne, une première depuis le début du mandat du président d’extrême droite, selon un sondage d’opinion qui le donne une nouvelle fois largement perdant face à Lula pour la présidentielle de 2022. Le pourcentage d’opinion défavorable est passé de 45% en mai à 51% lors de cette enquête de l’institut Datafolha publiée en deux temps, jeudi soir et vendredi, réalisée les 7 et 8 juillet auprès de 2074 personnes. ►►► A lire aussi Orban, Bolsonaro… RSF actualise sa liste de "prédateurs de la liberté de la presse" Le taux de satisfaction est resté stable à 24%, loin du record de 37% établi en décembre 2020. Le chef de l’Etat est fortement critiqué pour sa gestion de la crise du coronavirus, qui a fait plus de morts au Brésil, le deuxième pays le plus endeuillé au monde après les Etats-Unis. La publication de ce nouveau sondage défavorable intervient dans un contexte très tendu, avec des révélations ces dernières semaines de soupçons de corruption au sein du gouvernement dans l’achat de vaccins contre le Covid-19. Plus de la moitié des Brésiliens le jugent malhonnête Selon Datafolha, 52% des personnes interrogées jugent le président Bolsonaro "malhonnête", alors qu’ils n’étaient que 38% lors d’un sondage similaire réalisé en juin 2020. Des manifestations anti-Bolsonaro ont rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes dans tout le pays samedi dernier, lors de la troisième journée de mobilisation depuis fin mai pour exiger la destitution du président. Lula plus populaire Le sondage Datafolha montre par ailleurs que l’ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a creusé l’écart sur Jair Bolsonaro dans les projections pour le premier tour de la présidentielle d’octobre 2022, avec 46% d’intentions de vote, contre 25% pour le dirigeant d’extrême droite. En mai, Lula avait les faveurs de 41% des sondés, contre 23% pour Bolsonaro. Au second tour, l’ancien syndicaliste l’emporterait avec 58% des voix 55% en mai, contre 31% pour l’actuel président 32% en mai. ►►► A lire aussi Brésil le président Bolsonaro condamné à 108 dollars d’amende pour non port du masque Jair Bolsonaro a aussi vu son taux de rejet augmenter davantage que celui de Lula, de 54% à 59%, tandis que celui de l’ex-président de gauche est resté pratiquement stable 37%, contre 36% en mai. La pression sur son gouvernement s’est accentuée avec l’instauration il y a deux mois d’une commission d’enquête parlementaire au Sénat sur ses "omissions" dans la gestion de la crise sanitaire. Accusations de "prévarication" Le président fait par ailleurs l’objet d’une enquête préliminaire du parquet pour "prévarication" il est accusé d’avoir fermé les yeux sur des soupçons de corruption dans l’achat du vaccin indien Covaxin, rapportés par un fonctionnaire du ministère de la Santé. Le président Vladimir Poutine en personne s'est fait dès août le VRP du "Spoutnik V", premier vaccin anti-Covid enregistré dans le monde, témoignant des efforts russes d'en faire aussi un atout Russie s'est attirée une pluie de critiques, des scientifiques occidentaux qualifiant l'annonce de prématurée, celle-ci étant intervenue avant même les essais cliniques de masse phase 3 et la publication de résultats communauté internationale, surtout occidentale, y a aussi vu la volonté de Moscou d'étendre son influence dans le dans la foulée de l'annonce de Vladimir Poutine, affirmant que sa propre fille s'était fait inoculer une dose expérimentale, Moscou a mis en avant des partenariats internationaux pour les essais cliniques Bélarus, Venezuela, Inde et la production Inde, Brésil, Chine, Corée du Sud du les hydrocarbures, les armes, l'énergie atomique, Moscou aimerait ajouter le vaccin à son arsenal d'influence économique et diplomatique et s'assurer une part du marché des pays en ce premier vaccin symbolise aussi le leitmotiv de la politique du maître du Kremlin depuis deux décennies la Russie est de retour."C'est une manière pour lui de montrer que le pays est capable de ... faire partie de l'élite scientifique mondiale, de faire même mieux que les pays développés", estime la politologue Tatiana Stanovaïa, fondatrice du centre d'analyse nationaleEn 1991, après la fin de l'URSS et du Comecon marché commun des pays communistes, la Russie s'est en effet retrouvée presque sans industrie pharmaceutique. Longtemps dépendant des laboratoires occidentaux, le pays a depuis mis en place un important effort de rattrapage par un programme de substitution des importations."Les vaccins produits en Russie sont souvent des vaccins étrangers, alors que là il s'agit d'un des premiers conçus exclusivement en Russie, c'est une fierté nationale", indique à l'AFP Jean de Gliniasty, spécialiste de la Russie à l'IRIS."Cela symbolise le retour de la Russie dans la cour des grands en matière pharmaceutique. Ils vont essayer d'en tirer le maximum de retombées sur le plan du soft power", ajoute cet ancien ambassadeur de France à nom choisi pour le vaccin annonce la au premier satellite du monde, lancé par l'URSS en 1957, le "Spoutnik V" rappelle une prouesse scientifique russe et un revers historique pour le rival si Moscou voudrait néanmoins coopérer avec l'Occident comme le montre un partenariat avec AstraZeneca, ce sont surtout les pays avec lesquels la Russie entretient déjà des relations positives qui répondent Stanovaïa exprime un regret "il y a des domaines dans lesquels les Russes sont bons", mais leur façon de politiser le sujet joue contre de la géopolitique, la Russie veut aller vite pour son propre bien afin d'éviter un deuxième confinement et d'asphyxier l'économie, elle mise sur le vaccin pour sortir de la nouant des partenariats, Moscou cherche à remplir un vrai besoin celui d'élargir ses capacités de de productionSi la Russie a annoncé que 1,2 milliard de doses du vaccin lui ont été pré-commandées dans le monde, sa capacité de production propre est autorités ont en effet indiqué que deux millions de doses seraient produites dans le pays d'ici fin 2020, alors que le pays compte près de 145 millions d'habitants et que deux doses sont nécessaires par octobre, le président a reconnu que le pays était confronté à des problèmes de production et a dit être à cet effet "prêt à coopérer avec nos collègues scientifiques plus étroitement qu'auparavant".La Russie a ainsi conclu un accord avec un groupe indien, qui s'est engagé à produire plus de 100 millions de doses par sur ce terrain que Moscou pourrait innover, selon Nathalie Ernoult, co-directrice de l'Observatoire de la santé mondiale de l'IRIS "Si la Russie fait de véritables transferts de technologie, donne la formule pour pouvoir produire le vaccin, ça répondrait à un appétit d'un certain nombre de pays d'aller vers l'autonomie".08/12/2020 132212 - Moscou AFP - © 2020 AFP Le Brésil est en tête des pays où les expatriés se sentent le moins en sécurité, selon le sondage Expat Insider 2019. L’Inde et les États-Unis font également partie des vingt pays qu’ils estiment les moins sûrs. Publié le 13 septembre 2019 à 16h30 Lecture 2 min. Photo Pixabay/cc Déjà considéré comme le pays le plus dangereux du monde dans l’édition 2018, le Brésil apparaît de nouveau en tête du classement Expat Indider 2019 réalisé à partir des réponses recueillies auprès de plus de 20 000 expatriés de toutes nationalités par le réseau InterNations, constate le site du magazine Forbes. Un expat néo-zélandais installé dans le pays évoque “un sentiment diffus mais permanent de peur” parmi les gens qu’il côtoie. Un expatrié allemand pointe de son côté “un niveau élevé d’inégalité” et de “brutalité” qui suscite le malaise, et souligne “le chaos politique” qui règne dans le pays à l’origine de “beaucoup de confusion et d’inconfort” dans ses activités professionnelles. Brésil, Afrique du Sud et Nigeria ont la palme de l’insécurité L’enquête conduite chaque année par InterNations tente de restituer le plus fidèlement possible les conditions de vie des expatriés dans le monde. Au chapitre “Sécurité”, les personnes interrogées sont invitées à évaluer sur une échelle de 1 à 7 leur tranquillité, leur sécurité personnelle et la stabilité politique du pays où elles vivent. Les réponses recueillies sur ces trois critères classent le Brésil au dernier rang des soixante-quatre pays pris en considération, juste après l’Afrique du Sud et le Nigeria. En Afrique du Sud, un expatrié britannique explique qu’il a l’impression de vivre “dans une bulle” hors de laquelle il ne sent pas libre d’aller et de venir comme il voudrait “Je déteste avoir à m’inquiéter pour ma sécurité.” Un expat belge se plaint de l’instabilité politique, du racisme, de la corruption et du taux de criminalité élevé, ainsi que de la faiblesse du rand, la monnaie officielle. Au total, 63 % des répondants qui résident en Afrique du Sud déclarent ne pas se sentir en sécurité dans le pays – ils sont même 22 % à se sentir en grand danger. États-Unis 1 expat sur 7 ne se sent pas en sécurité Forbes insiste pour sa part sur la présence des États-Unis au 16e rang des pays considérés comme les plus dangereux. “En 2018, 1 expatrié sur 6 16 % déclarait ne pas se sentir en sécurité aux États-Unis. Cette année, c’est le cas de 1 expatrié sur 7 14 %”, note Malte Zeeck, du réseau InterNations. L’enquête de 2018 a été menée fin février-début mars, peu de temps après la fusillade survenue dans une école de Parkland, en Floride. Le sondage étant basé sur les opinions subjectives des expatriés, les résultats ont pu être influencés par ce contexte.” La violence n’en reste pas moins une préoccupation majeure des expatriés qui vivent aux États-Unis. “Interrogés sur les aspects de leur vie qui leur plaisent le moins, ils sont très nombreux à évoquer l’absence de contrôle sur les armes à feu’ ou les crimes violents impliquant des armes à feu’.” Un expatrié portugais indique même que la “culture des armes à feu” et l’insécurité qui en résulte figurent au premier rang des raisons qui pourraient le conduire à quitter un jour le pays. En Inde, classé au 5e rang des pays considérés comme les plus dangereux, ce sont les violences envers les femmes qui inquiètent le plus les expatriés. Une expat canadienne explique qu’elle a le sentiment d’être toujours considérée comme une étrangère “Les gens me regardent, me prennent en photo, sont agressifs avec moi et me racontent n’importe quoi parce qu’ils me prennent pour une riche touriste. J’ai également été victime de harcèlement sexuel et je ne me déplace plus sans avoir avec moi du spray au poivre.” Enfin la présence cette année du Royaume-Uni parmi les vingt pays considérés comme les moins sûrs du monde pourrait surprendre. “Le pays n’obtient de bons scores sur aucun des trois facteurs pris en considération, mais c’est le facteur stabilité politique’ qui pèse le plus lourdement cette année. Seul un tiers des expatriés ont un avis positif sur la situation politique”, explique Malte Zeeck. Un expat bulgare installé au Royaume-Uni pointe notamment le racisme, la surpopulation dans certains quartiers, le taux de criminalité et les prix du logement tandis qu’un expat allemand s’inquiète des conséquences du Brexit sur sa vie quotidienne et sa liberté de circulation. Les 20 pays considérés comme les plus dangereux du monde 1. Brésil 2. L’Afrique du Sud 3. Nigeria 4. Argentine 5. Inde 6. Pérou 7. Kenya 8. Ukraine 9. Turquie 10. Colombie 11. Mexique 12. Royaume-Uni 13. Égypte 14. Philippines 15. Italie 16. États-Unis 17. Indonésie 18. Grèce 19. Koweït 20. Thaïlande Source Expat Insider 2019 Source de l’article Forbes New YorkUne success story qui porte bien son nom celui de la dynastie fondée par Forbes en 1917, année de parution du premier numéro du magazine. Depuis 1990, Steve Forbes perpétue l’esprit de libéralisme chic, militant et informé qui a fait la fortune de la est le navire amiral d’un groupe de presse puissant et coté en Bourse. Ce titre ne compte pas moins de 11 éditions étrangères sous licence, publiées par exemple en Turquie, en Pologne, en Corée du Sud. Forbes s’est notamment rendu célèbre en publiant plusieurs classements très remarqués, notamment celui des plus grandes fortunes mondiales, des femmes les plus puissantes du monde, mais aussi des meilleures villes où vivre en célibataire ou encore des véhicules les plus mène une vaste stratégie Internet. Son site se veut le point de rencontre des gens riches et puissants. Il est une passerelle vers les différents portails maintenus par le groupe, tels l’agrégateur le site de pédagogie financière Investopedia et le webzine True/Slant. Lire la suite Nos services

quel est le pays le plus malhonnête au monde